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Des « progrès considérables » ont été enregistrés dans les pourparlers de paix Cheney accuse Damas et Téhéran de torpiller le dialogue israélo-palestinien

Le vice-président américain, Dick Cheney, a accusé hier l’Iran et la Syrie de « tout faire » pour torpiller le processus de paix israélo-palestinien, à l’issue d’une visite de deux jours en Israël et en Cisjordanie. «L’Iran et la Syrie font tout ce qu’ils peuvent pour torpiller le processus de paix » entre Israël et l’Autorité palestinienne, a affirmé Dick Cheney à l’issue d’un petit déjeuner de travail avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, à Jérusalem, avant de poursuivre sa tournée régionale en Turquie. Il a aussi réaffirmé « l’engagement du président (George W. Bush) à aider le processus à aller de l’avant ». « Le Premier ministre a réaffirmé son engagement vis-à-vis de la vision du président (Bush) et sa volonté de tout faire pour parvenir à un résultat en 2008 bien qu’il soit tout à fait conscient des difficultés », a poursuivi M. Cheney. Arrivé en Terre sainte lors du week-end pascal, M. Cheney a réitéré le soutien « inébranlable » de Washington à la sécurité d’Israël tout en assurant les Palestiniens de la « bonne volonté » des États-Unis. Il a estimé que les deux parties devraient faire « des concessions pénibles » pour mettre fin à des dizaines d’années de conflit. Le vice-président a aussi évoqué « les ombres » inquiétantes que font planer l’Iran, ennemi juré d’Israël et accusé de développer l’arme nucléaire, ainsi que la Syrie et le mouvement radical palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force en juin où il a mis en déroute le parti Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas. Durant sa première visite en Cisjordanie en tant que vice-président américain, M. Cheney a mis en garde dimanche contre la poursuite des attaques visant Israël, affirmant qu’elles compromettent les espoirs d’un État palestinien « qui aurait dû voir le jour il y a longtemps ». « Le terrorisme et les roquettes ne tuent pas seulement des civils innocents, mais aussi les espoirs et les aspirations légitimes du peuple palestinien », avait-il dit lors d’un point de presse à Ramallah avec le président Abbas. « La sécurité et la paix ne seront pas obtenues tant que la colonisation se poursuivra, de même que l’escalade militaire israélienne », avait de son côté déclaré M. Abbas. Hier, Dick Cheney a affirmé que toute réconciliation entre le Fateh et le Hamas était conditionnée à un abandon, par les islamistes, du pouvoir à Gaza. Israéliens et Palestiniens sont censés conclure cette année un accord de paix à la suite de la conférence internationale d’Annapolis (États-Unis) en novembre. Des « progrès considérables » ont été enregistrés dans les pourparlers entre les deux parties, a indiqué hier à l’AFP un haut responsable israélien. La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et l’ancien Premier ministre palestinien, Ahmad Qoreï, « ont fait des progrès considérables » au cours des rencontres de ces dernières semaines, a précisé ce haut responsable sous le couvert de l’anonymat. Les équipes des deux bords se sont rencontrées à plusieurs reprises au cours des dernières semaines, depuis le début de leurs travaux, en février, a souligné le responsable. Il a précisé que Mme Livni et M. Qoreï discutaient également des dossiers-clés du processus de paix comme celui des réfugiés et le statut futur de Jérusalem. Dans ce contexte, Israël s’efforcera de lever certaines restrictions aux allées et venues des Palestiniens en Cisjordanie, mais n’est pas prêt à s’engager à lever les points de contrôle militaires comme le demandent les Palestiniens, a déclaré hier le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak. Lors d’une inspection de l’un de ces barrages, M. Barak a déclaré qu’il s’agissait notamment de faciliter les déplacements des commerçants et hommes d’affaires palestiniens. « Dans la période qui vient, nous prévoyons de concentrer nos efforts pour soulager la population et promouvoir les projets économiques », a-t-il dit sans autre précision.
Le vice-président américain, Dick Cheney, a accusé hier l’Iran et la Syrie de « tout faire » pour torpiller le processus de paix israélo-palestinien, à l’issue d’une visite de deux jours en Israël et en Cisjordanie.
«L’Iran et la Syrie font tout ce qu’ils peuvent pour torpiller le processus de paix » entre Israël et l’Autorité palestinienne, a affirmé Dick...