« Agir tôt » pour prévenir certaines formes de cancer

Les mesures de prévention primaires et secondaires contre le cancer ont été au centre d’une conférence-débat organisée par le bureau des affaires estudiantines et l’infirmerie de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), en collaboration avec les facultés de médecine et des sciences agronomiques, l’Institut supérieur des sciences infirmières de l’université et le Centre hospitalier universitaire Notre-Dame des Secours. Au Liban, le nombre de malades atteints du cancer connaît une forte croissance, avec 7 888 nouveaux cas recensés annuellement. Prévenir le cancer à un stade primaire comprend notamment les mesures suivantes : • S’éloigner de la cigarette pour se protéger notamment contre le cancer des poumons, de la bouche, de la gorge et du pancréas. • Éviter de s’exposer au soleil entre 10h00 et 16h00 pour se protéger d’un cancer de la peau. Si vous êtes à la plage, pensez à appliquer régulièrement (toutes les demi-heures) des crèmes dotées d’un indice élevé de protection solaire. • Avoir une activité physique régulière. • Privilégier une consommation modérée d’alcool, les boissons alcoolisées pouvant entraîner un cancer d’estomac, du côlon ou du foie. Le fait de combiner l’alcool à la cigarette augmente fortement les risques de développer le cancer du cerveau ou de la nuque. • Perdre du poids si l’on souffre d’une surcharge pondérale. • Manger 5 à 9 portions de fruits et de légumes par jour. • Éviter la margarine et les graisses saturées, et opter plutôt pour des huiles bénéfiques, comme les huiles d’olive, de noix, de noisette, ainsi que celles provenant des poissons. • Consommer les aliments riches en fibres. • Éviter les aliments en conserves qui contiennent des produits chimiques. Dans le cadre de la prévention secondaire du cancer, il faudrait : • Effectuer des examens annuels, d’autant qu’un dépistage précoce de la tumeur augmente les chances de guérison. • Connaître l’historique de sa famille avec le cancer, sachant que certains cancers se transmettent génétiquement. Les allocutions ont été prononcées par les Drs Georges Chahine, oncologue-hématologue et coordinateur des cours d’oncologie et d’hématologie à la faculté de médecine de l’USEK ; Fadi Nasr, oncologue-hématologue et enseignant à la faculté de médecine de l’USEK, et Ziad Harb, spécialiste en nutrition humaine et médecine du sport, enseignant à la faculté des sciences agronomiques de l’USEK, et Mme Aïda Abi Khalil, infirmière au Centre hospitalier universitaire Notre-Dame des Secours. Sponsorisée par les laboratoires sanofie-aventis et placée sous le thème « Agir tôt pour prévenir », la conférence était dirigée par Mme Guitta Kiameh Nahhal.