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Actualités

Une génération révolutionnaire Sylvain THOMAS

Le 15 mars a été décrété par l’Église Journée mondiale de la jeunesse. Qu’avons-nous à dire sur la jeunesse en 2008 ? Beaucoup de choses : avant tout et plus que tout que le jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde. C’est peut-être un slogan, mais il est véridique en ce siècle-là. Les espoirs que suscite l’avenir du monde concernent au premier chef la jeunesse. Ils sont dans une époque de révolution pour l’humanité entière. Les moyens de travail, de réflexion, de communication se démultiplient et impliquent toujours plus de formation initiale. Pour que les jeunes puissent maîtriser ces nouveaux outils, ils sont conscients qu’il leur faudra avoir l’accès le plus large possible à la culture, à la formation, au droit à un emploi digne et stable. À sa technisation grandissante, la société doit donner une importance renforcée à la jeunesse. Les jeunes ont de nouveaux réflexes par rapport aux générations précédentes, ils militent beaucoup plus, ils se mobilisent dans des associations au service de différentes causes par le volontariat. On les voit aussi, à l’occasion de rassemblements sportifs internationaux ou spirituels, afficher des sentiments de solidarité et de fraternité. Le jeune travailleur à la recherche d’un emploi, et qui ne trouve pas, aura l’impression de ne rien valoir, il évolue dans une société de plus en plus spéculative où il n’existe plus en fonction de ce qu’il est, mais de ce qu’il vaut. La jeunesse est la première exposée à ce phénomène. Le chômage, l’économie de son pays en baisse, les problèmes et les désunions politiques, l’inflation galopante et la vie chère portent un coup fatal à cette jeunesse en quête de stabilité et d’élan vers le succès dans la vie. Actuellement, nous sommes face à une jeunesse à l’égard de laquelle la génération adulte a plutôt échoué parce que mercantile. Il y a là une critique implicite du capitalisme pur et dur entièrement matérialisé. L’engouement de la jeunesse pour les vraies valeurs montre qu’une dynamique est possible : l’État doit, lui, s’interroger sur ses échecs d’application d’une politique saine, sur sa capacité à répondre à l’appel que les jeunes lui lancent sur les plans de l’emploi, des bourses d’études à l’étranger, des études gratuites localement, de l’augmentation du salaire minimum et d’une échelle de salaires à la mesure de leurs capacités, et enfin par la possibilité d’être reconnus comme des citoyens égaux à part entière. Article paru le mardi 25 mars 2008
Le 15 mars a été décrété par l’Église Journée mondiale de la jeunesse. Qu’avons-nous à dire sur la jeunesse en 2008 ? Beaucoup de choses : avant tout et plus que tout que le jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde. C’est peut-être un slogan, mais il est véridique en ce siècle-là. Les espoirs que suscite l’avenir du monde concernent au premier chef...