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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Égalité des sexes Alors que l’on vient de célébrer partout dans le monde la Journée de la femme, force est de constater qu’au vu de la loi au pays du Cèdre, la femme libanaise n’est toujours pas l’égale de l’homme, hélas. Et au vu de mon cas personnel, Français marié à une Libanaise et résidant au Liban, j’en suis un modeste témoin. Si un Libanais qui se marie avec une étrangère lui donne automatiquement permis de séjour (comme en France) puis, après quelques années, droit à la nationalité, chacun sait qu’une femme libanaise qui se marie avec un étranger ne lui donne aucun de ces droits (et surtout pas la nationalité). Il y a donc bien discrimination sexuelle. La loi stipule toutefois qu’un étranger marié à une Libanaise peut obtenir un titre de séjour s’il s’engage à ne pas travailler… Bref, ce faisant, en encourageant l’inégalité homme-femme, la loi libanaise ne reconnaît comme maris étrangers que les « gigolos ». C’est hallucinant. Et que dire du délicat problème de la nationalité des enfants, obligés de résider au Liban avec des titres de séjour s’ils sont enfants d’un étranger et d’une Libanaise ? Avec les femmes, il serait temps de rêver d’un Liban moderne. Ce n’est pas dans le shopping que la femme libanaise doit chercher sa liberté, mais bien dans une réforme des lois aberrantes de ce pays, par ailleurs si attachant. Dr Thierry LÉVY-TADJINE Directeur du Cirame, USEK Sauvez le musée Sursock! À Beyrouth, il existe un coin absolument merveilleux englobant le musée Sursock et le palais Linda Sursock, ainsi que leurs jardins. Le musée, joyau de l’architecture libanaise, a été légué par Nicolas Sursock à la ville de Beyrouth. Le palais Linda Sursock, aux façades et à l’intérieur d’une élégance rare, témoigne aussi de la richesse du patrimoine beyrouthin. Aujourd’hui, une tour de 24 étages (si, si, 24 !) est sur le point d’être érigée entre les deux palais, défigurant à jamais cet endroit exceptionnel. La société promotrice du projet, MENA Capital, nous assure, sur son site Web, que « l’architecture de la tour se mélange bien avec le charme historique et culturel de Sursock »… Quel cynisme que de vanter le charme de ce quartier pour mieux le défigurer ! Ces promoteurs n’ont-ils donc aucun respect pour le patrimoine libanais ? Le dieu Mammon est-il donc tant vénéré dans ce pays pour qu’on lui sacrifie ce qui reste encore de notre riche patrimoine ? Quant à la municipalité de la ville de Beyrouth, elle a, paraît-il, essayé de s’approprier ce terrain, consciente de son devoir d’honorer la mémoire de Nicolas Sursock et de préserver cet endroit. Mais des politiciens haut placés sont intervenus pour enrayer cette tentative salutaire. Je lance un appel urgent à tous les responsables, à tous les Beyrouthins, à la société MENA elle-même afin que l’on renonce à ce projet et que l’on fasse acquérir ce terrain par la ville de Beyrouth. Jean KHOURY NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Égalité des sexes

Alors que l’on vient de célébrer partout dans le monde la Journée de la femme, force est de constater qu’au vu de la loi au pays du Cèdre, la femme libanaise n’est toujours pas l’égale de l’homme, hélas.
Et au vu de mon cas personnel, Français marié à une Libanaise et résidant au Liban, j’en suis un modeste témoin. Si un Libanais qui se...