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Chronique d’une journée ordinaire (ensoleillée de préférence) Que du bonheur !...

Quitter ou rentrer chez soi ? Décidément, il faut pouvoir le faire ! Toutes les routes qui mènent à notre sweet home sont éventrées. Je précise bien : toutes ! Si sortir nécessite tout un programme, rentrer relève carrément du domaine de la sorcellerie. Car il ne s’agit pas seulement de trouver le parcours stratégique le plus futé pour revenir, encore faudrait-il qu’entre-temps il n’ait pas été obstrué. Il faut dire qu’en matière de coordination, les services publics sont foncièrement lamentables ! Oserais-je ajouter « comme notre quotidien » ?... Garer sa voiture ? Le rêve ! S’il n’y a aucun parking en vue à l’horizon, il y a sûrement des pervenches (pardon, des gendarmes) qui squattent à moto ; ou mieux encore, des parcmètres fantômes, joliment ombragés par de gros arbres. Farces ou attrapes ? Faire son supermarché ? Après s’être mis sur son trente et un (« socializing » oblige), remplir prestement son caddy de denrées usuelles nécessaires en zappant les produits de luxe est devenu automatique. Mais s’étrangler en arrivant à la caisse ? Que du bonheur !... Envoyer les enfants à l’école ? Entre grèves et vacances, ils feraient mieux de mettre leur costume à la maison. Histoire de garder le pli. Travailler ? Avec qui, avec quoi ? Pour qui et pour quoi ? Gros problèmes, petites rentrées et embêtements garantis à longueur de journée. Cerise sur le gâteau pour ceux qui préfèrent PPDA au JT local (la politique nécrologique, on en a marre !...) : rumeurs de guerre bien nourries, dates à l’appui. Tensions politiques à la hausse et risques d’aggravation militaire sur le terrain ? Avec possibilité de surenchère. Du pur bonheur ! Mais encore ? Un scoop ? Désolée. C’est le calme plat à l’Élysée. Mais cela ne saurait tarder, profil oblige. Par contre, nos hôpitaux sont à court de botox, paraît-il. Si vous avez un tuyau, éclairez vite ces dames qui s’y pressent en rangs d’oignon. Notre journée n’est pas encore terminée. La liste de nos embêtements quotidiens risque d’être très, très longue. Ramons, ramons, mieux vaut ramer apparemment que de se noyer. Stop ! Râler, en fait, n’est pas dans nos mœurs. Même si, parfois, il peut faire un bien fou à ceux qui peuvent se le permettre. Les veinards ! En attendant d’autres journées plus ensoleillées encore mais moins ordinaires, sirotons notre… bonheur. May SALHA
Quitter ou rentrer chez soi ? Décidément, il faut pouvoir le faire ! Toutes les routes qui mènent à notre sweet home sont éventrées. Je précise bien : toutes ! Si sortir nécessite tout un programme, rentrer relève carrément du domaine de la sorcellerie. Car il ne s’agit pas seulement de trouver le parcours stratégique le plus futé pour revenir, encore faudrait-il...