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Actualités - OPINION

Marché de l’immobilier À chacun son créneau

Selon notre dernière étude, il y aurait plus de 250 projets résidentiels en cours de construction actuellement dans le périmètre de Beyrouth municipe. La majorité est développée par des promoteurs qui possèdent déjà une bonne expérience dans le marché. Naturellement, il existe des sociétés médiatiquement connues avec une forte communication via la presse. D’autres font profil bas, mais avec des résultats tout aussi efficaces. En règle générale, beaucoup de promoteurs cherchent à exploiter un créneau spécifique dans le marché suivant le quartier, le type de projet et la taille des appartements. Parfaitement informées de l’évolution du secteur et de la demande, ces compagnies ont une stratégie bien définie, fonctionnent pour chaque projet de manière similaire et travaillent souvent en binôme avec un cabinet d’architecture attitré. Cela permet de se créer une notoriété, une identité et une image de marque à l’instar d’un produit de consommation. Ainsi, plusieurs sociétés se sont focalisées vers des régions particulières. Que ce soit à Clemenceau, à Gemmayzé, à Aïn el-Tiné, à Furn el-Hayek ou autour de la place Sassine, quelques promoteurs restent cantonnés dans une zone géographique déterminée. Leur intérêt est de cibler une clientèle spécifique et de se positionner sur le marché en fonction de tel ou tel quartier. Une fois un projet entièrement vendu, ils peuvent orienter immédiatement un client vers un nouveau projet voisin qui n’a pas encore démarré. Leur logique est néanmoins à double tranchant puisqu’ils restreignent leur champ d’action. D’un autre coté, il existe des compagnies immobilières qui sont à l’origine de l’essor immobilier d’un quartier. Qui aurait misé sur le secteur de Gemmayzé il y a 7-8 ans avant qu’un promoteur y construise plusieurs immeubles et installer par ricochet sa réputation ? D’autres sociétés sont en train de bâtir leur image sur des tailles d’appartements très spécifiques que ce soit à Furn el-Hayek (environ 280 m2), autour de la place Sassine (150 m2) ou sur le front de mer (avec des unités de 450 à 600 m2). Certains promoteurs visent les petits projets de 7 à 8 unités de 150 à 250 m2. Leur stratégie est de travailler avec un capital limité, qui, une fois les ventes terminées, permet d’acquérir une nouvelle parcelle pour un projet similaire. Actuellement, certains se penchent sur le créneau des studios, soit de 60 à 150 m2. Une stratégie ambitieuse dans un pays où la taille du logement est censée montrer la richesse de son propriétaire. Les premiers résultats semblent positifs et l’intérêt des investisseurs est réel. La cible est naturellement les cadres célibataires. Le créneau des complexes résidentiels fermés est également une tendance. Plusieurs compagnies testent le concept dans le quartier de Wadi Abou Jmil dans le centre-ville. Le modèle n’a rien de révolutionnaire et n’est pas une nouveauté en soi. De plus, certaines grandes parcelles de 50 000 à 100 000 m2 en périphérie de Beyrouth seraient également idéales pour ce produit qui vise un large public familial désireux de vivre dans un cadre planifié, sécurisé et vert, avec quelques équipements sportifs annexes (piscine et salle de sport privée). En coopération avec RAMCO Tél.: 01-349910
Selon notre dernière étude, il y aurait plus de 250 projets résidentiels en cours de construction actuellement dans le périmètre de Beyrouth municipe. La majorité est développée par des promoteurs qui possèdent déjà une bonne expérience dans le marché. Naturellement, il existe des sociétés médiatiquement connues avec une forte communication via la presse. D’autres...