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Actualités

La compagnie de ballet Thor, lundi 10 mars, 20h30 Des effluves d’Orient

Le spectacle D’Orient, présenté ce lundi 10 mars à 20h30, est un nouveau projet chorégraphique signé Thierry Smits, qui est né de la fascination de ce chorégraphe pour cette partie de la terre. Huit interprètes masculins évoquent les rôles, les relations et les codes d’un milieu patriarcal traditionnel, mais aussi d’un monde moderne et urbanisé. Depuis 1990, l’artiste crée avec la compagnie Thor des spectacles où la danse tient toujours une place centrale, questionnant les mythes fondateurs, se confrontant aux œuvres plastiques ou littéraires. La transgression des codes et des tabous y est récurrente, les références aux contre-cultures fréquentes et l’éclectisme de rigueur. La compagnie, qui réunit des artistes de tous pays, a généralement Bruxelles comme port d’attache. D’Orient est le fruit d’une série de voyages dans les pays arabes, réalisés par le chorégraphe, qui a remporté le prix Océ des arts de la scène pour sa chorégraphie Corps(e). Du Maroc à la Syrie, en passant par la Tunisie, l’Égypte et le Liban, il a rapporté des images pleines de lumière, chargées de sensualité et de générosité, de beauté et de désordre, esquissées au hasard d’errances et de rencontres. Vision subjective d’un Orient visité par Thierry Smits – son Orient –, le spectacle s’est nourri également de certaines œuvres cinématographiques telles que Lauwrence d’Arabie de David Lean, Adieu Bonaparte et Le Destin de Youssef Chahine, ou encore Les Mille et Une Nuits de Pier Paolo Pasolini. Si l’œuvre s’inspire des caractéristiques d’une civilisation, de son peuple, de ses traditions et de son imaginaire, c’est uniquement pour tenter de les interpréter librement (sans jamais chercher à les reproduire fidèlement) par le langage particulier de la danse contemporaine. Le corps dansant est en outre étudié en tant que forme d’écriture et soumis, par exemple, aux règles caractéristiques des structures orientales, telles que l’arabesque et la calligraphie. Pour Thierry Smits, ce langage, qui est l’objet même de ses recherches chorégraphiques, est aussi celui du corps. En tant que chorégraphe, le corps est bien sûr le matériau et l’outil de son travail. L’artiste s’est penché cette fois-ci sur sa place privilégiée au sein de la culture arabo-musulmane et sur son rôle déterminant en tant que messager social. Dans D’Orient, il est entre autres question de fraternité, mais aussi de fête. Dans cette œuvre, Smits explore la joie de vivre et la convivialité d’une société.
Le spectacle D’Orient, présenté ce lundi 10 mars à 20h30, est un nouveau projet chorégraphique signé Thierry Smits, qui est né de la fascination de ce chorégraphe pour cette partie de la terre. Huit interprètes masculins évoquent les rôles, les relations et les codes d’un milieu patriarcal traditionnel, mais aussi d’un monde moderne et urbanisé.
Depuis 1990,...