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Actualités - CHRONOLOGIE

THÉÂTRE « Anis wa Maurice » de Bruno Geara, à l’Athénée Jounieh Une adaptation arabe de « Ma femme s’appelle Maurice »

C’est l’histoire d’Anis, un mari volage qui vit aux crochets de sa femme, Béatrice, issue d’une famille aisée. Sauf qu’il a des soucis conjugaux. L’une de ses nombreuses maîtresses, Lamice, est déterminée à révéler à son épouse leur relation afin de le pousser au divorce. Dans l’espoir de se débarrasser de sa maîtresse et d’éviter la confrontation entre elle et sa femme et de reconquérir cette dernière, il décide de faire passer un type nommé Maurice (bénévole dans une association caritative de passage dans son immeuble) pour sa femme. Francis et Alice, un couple de retraités, ainsi que Clovis, le mari de Lamice, achèveront de jeter la confusion dans la vie d’Anis. Anis wa Maurice est une adaptation en arabe de la fameuse pièce française Ma femme s’appelle Maurice de Raffy Shart. Jouée dans une trentaine de pays (par le duo comique Philippe Chevalier et Régis Laspalès), Ma femme s’appelle Maurice avait fait l’objet d’un film éponyme réalisé par Jean-Marie Poiré. Traduite en arabe dialectal et mise en scène par Bruno Geara, Anis wa Maurice, à l’affiche du théâtre Athénée (Jounieh) à partir du jeudi 21 février (20h30), reste fidèle, à quelques changements près, à la version originale française. Metteur en scène et critique de cinéma – il anime une émission hebdomadaire sur New TV–, Geara semble avoir une prédilection pour le vaudeville. Et particulièrement les comédies tirées du répertoire français (Le noir te va si bien qu’il avait présenté en 1999 sous le titre Yess’edon wa Yeb’edon et Boeing Boeing qui avait donné en 2001 Ghatt el-Hamem... Tar el-Hamem). Mais il n’en a pas moins expérimenté tous les genres depuis ses débuts en 1990 avec des pièces pour enfants puis des classiques (notamment La cantatrice chauve en arabe et Les Contes d’Eugène Ionesco), mais aussi des pièces policières (Le deuxième coup de feu de Robert Thomas, qui avait été sélectionnée pour représenter le Liban aux 8es Rencontres théâtrales de Lyon) et des pièces sociales, dont la fameuse Qui a cueilli la fleur de l’automne de Raymond Gebara, sélectionnée pour représenter le Liban aux 11es Rencontres théâtrales de Lyon, deux ans plus tard. Donnant corps sur scène aux protagonistes farfelus de cette comédie échevelée, Pierre Chamoun, Walid el-Alaïly et Georges Diab (trois comédiens-humoristes connus des téléspectateurs) soutenus par André Bou Zeid, Roula Waked, Randa Sarkis, Sana’a al-Ajamy (et, dans les coulisses, Claudine Rizk, assistante à la mise en scène ; Abir Jammal, qui a signé les costumes et le décor, et Élie Abi Hatem pour l’éclairage), promettent un Anis wa Maurice plein de verve et de rire. Z.Z. Réservations et billets en vente les jours de représentation (jeudi, vendredi, samedi et dimanche) à partir de 15h30 au théâtre Athénée, Jounieh (face à la cité sportive Fouad Chéhab). Tél. : 09/912321. Prix des billets : 35 000 LL, 25 000LL, 15 000LL. En matinée, 16h30 : 25 000 LL et 15 000LL.
C’est l’histoire d’Anis, un mari volage qui vit aux crochets de sa femme, Béatrice, issue d’une famille aisée. Sauf qu’il a des soucis conjugaux. L’une de ses nombreuses maîtresses, Lamice, est déterminée à révéler à son épouse leur relation afin de le pousser au divorce.
Dans l’espoir de se débarrasser de sa maîtresse et d’éviter la confrontation entre elle et sa...