Demain mardi, à 20h30 Louis Sclavis, au-delà du jazz

Ce n’est pas sa première visite au Liban et il s’était produit il y a quelques années dans le cadre de Liban-Jazz, à Zouk. En compagnie de Vincent Courtois, Hasse Poulsen, Mederic Collignon et Gilles Olivesi, le quatuor offre à voir un concert panaché et novateur allant au-delà des limites de la planète jazz. En 25 ans de pérégrinations, Louis Sclavis est devenu la figure de proue de la clarinette européenne. Le jeune Sclavis fait ses premiers pas dans un « ensemble » de quartier avant de poursuivre des études au Conservatoire de Lyon. La carrière de l’artiste démarrera lorsqu’il rencontre Didier Levallet, Michel Portal et Bernard Lubat. Récompensé en 1988 du prix « Django Reinhardt », décerné au meilleur musicien de jazz français, c’est cette même année que Sclavis monte, avec Jaques Di Donato et Armand Angster, le Trio de clarinettes dont le répertoire allie le contemporain à la musique improvisée. Le début des années 90 marque une ascension rapide pour l’artiste. Ainsi, après le premier prix de la biennale de Barcelone en 89, le clarinettiste reçoit le British Jazz Award qui récompense le meilleur artiste étranger. Il obtient par la suite le Django d’or 93, attribué au meilleur disque de jazz français de l’année. Son parcours est marqué par les différentes rencontres qui enrichissent et élargissent les horizons de ses compositions. En décembre 1996, c’est donc la consécration de sa carrière marquée par le « Grand Prix national de la musique » que le musicien reçoit du ministère de la Culture. Infatigable, Louis Sclavis ne s’arrête pas. Ses tournées l’emmènent au bout du monde où il ne cesse de se produire en duo, trio ou quartette. Mardi, il est en concert à 20h30 au Festival al-Bustan.