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Lyon : les individualités au secours du collectif

L’Olympique lyonnais, leader de Ligue 1, sauve les apparences grâce à ses individualités et les phases arrêtées, qui compensent un jeu collectif laborieux. Il y eut d’abord le déplacement le 27 janvier à Saint-Étienne, où Karim Benzema, d’un maître coup franc dans les ultimes secondes, sauva l’OL d’une défaite dans le derby conclu sur un score de parité (1-1) et au cours duquel les Lyonnais ont été bousculés durant toute la première période avant de se reprendre en seconde. Sept jours plus tard, le 3 février, à Thonon-les-Bains, en Coupe de France, l’OL arracha sa qualification face à Croix-de-Savoie (CFA, 4e division) en s’imposant 1-0 sur un coup franc du Brésilien Fred. Enfin, samedi dernier, contre Sochaux, Juninho, 33 ans, à peine remis d’une fracture du petit orteil du pied gauche, a une nouvelle fois démontré son apport prépondérant dans l’efficacité des champions de France. Mathieu Bodmer a ainsi inscrit deux buts en reprenant un corner puis un coup franc joués par le Brésilien pour donner l’avantage à deux reprises aux Rhodaniens, avant que Karim Benzema et Sidney Govou ne portent le résultat, flatteur, à 4-1 dans le temps additionnel. « Nous avons montré que nos qualités individuelles étaient toujours là, mais nous n’avons pas livré un gros match collectivement », admettait d’ailleurs Juninho à l’issue de la partie. Pour le milieu international Jérémy Toulalan, admettant des lacunes dans le jeu collectif, « le résultat obtenu contre Sochaux ne reflète pas la physionomie de la partie ». « Il faut être plus en mouvement, plus près les uns des autres, et que, défensivement, chacun fasse des efforts et pas uniquement les arrières », souligne-t-il. « Un équipe de contres » Depuis le début de saison, l’assise défensive n’est plus celle qui prévalait sous les ères Gérard Houllier (2005-2007) ou Jacques Santini (2000-2002), et l’animation offensive s’en ressent forcément. « C’est un état d’esprit à avoir. Nous manquons de rigueur. Il nous faut plus communiquer », estime encore Toulalan, déclarant que l’objectif de l’OL, au Mans, demain, « sera de ne pas encaisser de but ». « Cette année, nous avons plus une équipe de contres. La saison passée, nous pouvions développer du jeu alors que désormais, nous avons la possibilité de nous projeter vite en contres. Avoir le ballon ne nous convient donc pas forcément », explique le milieu de terrain. Il est vrai qu’avec Karim Benzema, Hatem ben Arfa ou Juninho, l’OL peut compter sur des joueurs susceptibles de faire basculer un match à tout moment. Par ailleurs, l’équipe a beaucoup évolué depuis un an, plus que les autres saisons. Au tiers de joueurs transférés normalement à chaque intersaison, se sont ajoutées les blessures successives de plusieurs cadres de l’équipe, tels Grégory Coupet, Fred, Cris ou encore Cleber Anderson, mais aussi le marché d’hiver des transferts au cours duquel trois joueurs (Delgado, Crosas, Boumsong) sont encore arrivés pour cinq départs (Belhadj, Baros, Fabio Santos, Paillot, Rémy). Ces bouleversements ont nui à l’homogénéité d’un effectif fragilisé, mais toujours de qualité, qui devra toutefois se montrer plus rigoureux face à Manchester United, mercredi en Ligue des champions.
L’Olympique lyonnais, leader de Ligue 1, sauve les apparences grâce à ses individualités et les phases arrêtées, qui compensent un jeu collectif laborieux.
Il y eut d’abord le déplacement le 27 janvier à Saint-Étienne, où Karim Benzema, d’un maître coup franc dans les ultimes secondes, sauva l’OL d’une défaite dans le derby conclu sur un score de parité (1-1) et...