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Documentaires flamenco L’institut Cervantès, en collaboration avec l’Iesav, présente, du 19 au 23 février, au théâtre Béryte, des projections de films documentaires consacrés au flamenco L’empreinte et l’importance du flamenco pour la culture espagnole, en tant que chant et danse, trouvent leurs limites dans l’initiative actuelle de raviver le stéréotype ou la possibilité de s’y approfondir. Ce programme de projections fait appel à divers récits et genres afin d’élaborer un tableau contemporain qui retourne sur cet imaginaire et le configure de nouveau. Mardi 19 février La leyenda del tiempo (La légende du temps) 2006, de Isaki Lacuesta (1h55mns ) Le film raconte deux histoires, celle d’Isra, l’enfant gitan qui, suite à la mort de son père, ne pourra plus jamais chanter bien qu’il appartienne à une lignée de chanteurs de flamenco et qu’il passe sa vie à rêver de pouvoir partir un jour loin de l’île... Et celle de Makiko, qui rejoint l’île pour essayer d’assimiler une tradition et une forme de concevoir la vie qui lui sont étrangères, et avec lesquelles elle espère pouvoir faire face aux émotions inexprimables qu’éveille en elle la maladie de son père. Deux personnages qui, sans le savoir encore, sont en pleine transition, sur le point de devenir d’autres personnes. Mercredi 20 février Ar meno un quejío (Au moins un gémissement) 2006, de Fernando de France (1h22mns) Luna, réalisatrice passionnée, rencontre Chico Ocaña après un concert de Mártires del Compás, qui la fascine. Elle décide aussitôt de passer à l’action et de réaliser un documentaire sur le flamenco du XXe siècle. Profitant de la tournée de Chico Ocaña et de son groupe en Espagne et à Cuba, Luna et son fiancé Manu décident d’entreprendre un voyage parallèle pour découvrir l’impact de leur musique sur le public de différents pays, ainsi que la réaction de ces peuples au flamenco de Mártires del Compás. Le film mêle les concerts, les interviews et les anecdotes, tout en revisitant les différentes formes du chant flamenco. Tous les films, en version originale (sous-titrés anglais), sont projetés en DVD, à 19h00, au théâtre Béryte. L’entrée est gratuite. La sconosciuta (L’inconnue), de Giuseppe Tornatore Dans une petite ville italienne, Irena, l’inconnue (sconosciuta), est arrivée d’Ukraine il y a quelques années par ce qu’on appelle « la filière de l’Est ». Avec la complicité d’un gardien d’immeuble, elle y trouve un emploi de femme de ménage. Ce n’est pas n’importe quel immeuble. En face habite la famille Adacher, dont elle semble vouloir se rapprocher. Elle arrivera par tous les moyens à gagner la confiance et l’amitié de la petite fille du couple. Quelles sont ses raisons ? Guiseppe Tornatore livre un film différent de ses autres œuvres, mais intéressant à voir. Vendredi 15 février, 19h00, ALBA Europa, de Lars Von Trier Avec Barbara Sukowa et Udo Kier. Leopold Kessler, jeune Américain d’origine allemande, est de retour en Europe. Lors de son voyage, il rencontre Katharina, dont il tombe amoureux. Par son biais, il va côtoyer la réalité allemande où s’affrontent les intérêts antagonistes. Mardi 19 février, 20h30, ESA