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Actualités - REPORTAGE

Beyrouth était la seule capitale arabe à voir sa communauté israélite s’agrandir après 1948 I- Que sont devenus les juifs du Liban ? Dossier réalisé par Mahmoud HARB

L’histoire de Beyrouth se confond avec celle de ses minorités. La capitale a en effet prospéré aux niveaux économique, culturel, social et même politique à l’époque où la ville baignait dans une ambiance de tolérance et d’acceptation dont ont bénéficié toutes les minorités culturelles, politiques, religieuses ou ethniques du Proche-Orient, parmi lesquelles figure notamment la communauté israélite. De plusieurs dizaines de milliers durant l’âge d’or de Beyrouth, les juifs libanais ne sont plus aujourd’hui que quelques dizaines à vivre au Liban. « L’Orient-Le Jour » est parti sur les traces de la communauté juive locale, visitant la dernière synagogue du pays et interrogeant des expatriés, des responsables du Conseil de la communauté, la dernière résidente juive de Wadi Abou Jmil et ceux qui ont connu les israélites libanais avant la guerre. De leurs propos se dégagent non seulement un magnifique message de tolérance et un sentiment de l’injustice faite à toute une tranche de la population libanaise, mais également l’image d’une ville de Beyrouth séculaire, disparue sous le règne des milices communautaires.
L’histoire de Beyrouth se confond avec celle de ses minorités. La capitale a en effet prospéré aux niveaux économique, culturel, social et même politique à l’époque où la ville baignait dans une ambiance de tolérance et d’acceptation dont ont bénéficié toutes les minorités culturelles, politiques, religieuses ou ethniques du Proche-Orient, parmi lesquelles figure...