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Football - Il faut remonter à la saison 2001/2002 pour retrouver la trace d’un championnat aussi serré La moitié des équipes de Ligue 1 menacées de relégation

Depuis 2001/2002, la course au maintien n’avait jamais été aussi disputée. Si Metz est déjà quasiment relégué en Ligue 2, les deux autres places concernent quasiment la moitié des équipes de l’élite. Et pas des moindres. Seule solution pour s’en sortir rapidement : réussir une série. Compétition de toutes les incertitudes, la Ligue 1 a rendu son verdict sur un seul point après vingt-trois journées. Cela ne concerne pas l’identité du futur champion – puisque Lyon ne compte que quatre longueurs d’avance sur le challenger bordelais – mais plutôt les cancres de l’élite et plus particulièrement le Football Club de Metz. Bon dernier du championnat de France, le club de Carlo Molinari a déjà un pied et quatre orteils en Ligue 2. Avec dix-huit longueurs de retard sur Toulouse, premier non-relégable, les Grenats sont quasiment condamnés. Pour le reste, le suspense est entier. De Sochaux (19e, 23 points) à Rennes (11e, 30 points), l’écart n’a rien d’un gouffre. Et tout le monde reste concerné par la course au maintien. Pire : Auxerre (18e, 26 points) n’a que quatre longueurs de retard sur le Stade Rennais et pourrait combler son débours en deux petites journées. L’an passé à la même période, la différence entre le premier relégable (Nantes) et le onzième (Toulouse) était de onze points. En 2005/2006, il y a avait seize longueurs entre Ajaccio (18e) et Rennes (11e). Pour retrouver trace d’un championnat aussi serré et d’un premier relégable distancé de quatre points par le onzième, il faut remonter à la saison 2001/2002. L’élite n’était alors composée que de dix-huit équipes. Un « historique » en Ligue 2 ? En plus d’être serrée, la course au maintien risque d’être palpitante jusqu’au bout. En effet, le casting est de choix puisque beaucoup de présumés premiers rôles sont à l’affiche. Avec Rennes, le Paris-Saint-Germain, Saint-Étienne, Lille, Lens, Toulouse et Auxerre, la superproduction est alléchante. Ajoutez à cela Strasbourg, fringant promu en début de saison, et Sochaux, qui remonte la pente depuis l’arrivée de Francis Gillot. On pourrait même pousser jusqu’à ajouter quelques formations de la première partie du classement. En effet, Monaco, qui trône au cinquième rang, n’a que cinq points d’avance sur Auxerre. L’incertitude est complète et l’issue de la saison pourrait accoucher d’un scénario inattendu : la descente d’un historique du championnat. Au Paris-Saint-Germain, on est bien conscient de cet état de fait. Après être allé chercher le nul à Lille (0-0), Zoumana Camara analysait la situation actuelle de son club et la physionomie incertaine du championnat : « Nous ne sommes pas encore sortis d’affaire. Il faut continuer à prendre des points. C’est un concurrent pour le maintien que nous laissons derrière nous. Je ne vais pas vous dire que nous jouons l’Europe. Sauf si nous faisons une série. Alors, j’aurais peut-être un discours différent. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. » Difficile d’être plus optimiste alors que les positions évoluent constamment et que la vérité d’un jour n’est plus celle du lendemain. Pour se donner de l’air, il faut suivre, une fois n’est pas coutume, l’exemple marseillais. Embourbé dans la deuxième partie du classement depuis le mois d’août, l’Olympique de Marseille s’en est sorti – définitivement ? – au prix d’une série de onze matches durant lesquels les Phocéens n’ont perdu qu’une fois (six victoires et quatre nuls). Facile à dire. Plus difficile à faire. Pourtant, la tranquillité est à ce prix. Parmi les « historiques » en danger, l’AJA est actuellement l’équipe la plus menacée. Dix-huitième, Auxerre est virtuellement en L2 et doit ce statut peu flatteur à une saison en dents de scie. Depuis l’ouverture du championnat, le club icaunais n’a jamais réussi de série qui lui aurait durablement sorti la tête de l’eau. Surtout, cela lui aurait permis d’engranger la confiance suffisante pour se sortir du pétrin. Car si les jambes aideront grandement dans cette course au maintien, la tête aura également son rôle à jouer. Le programme Aujourd’hui : Paris-St-Germain-Le Mans Monaco-Lille Nancy-Toulouse Bordeaux-Metz Lyon-Sochaux Strasbourg-St Étienne Rennes-Auxerre Valenciennes-Lorient. Demain : Caen-Lens Nice-Marseille.
Depuis 2001/2002, la course au maintien n’avait jamais été aussi disputée. Si Metz est déjà quasiment relégué en Ligue 2, les deux autres places concernent quasiment la moitié des équipes de l’élite. Et pas des moindres. Seule solution pour s’en sortir rapidement : réussir une série. Compétition de toutes les incertitudes, la Ligue 1 a rendu son verdict sur un seul...