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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Pour la France, l’Euro commence ce soir à Malaga Contre l’Espagne, écrire une nouvelle page

L’équipe de France aborde face à l’Espagne, adversaire qui avait marqué le début de l’épopée bleue en 2006, sa série de cinq matchs amicaux avant l’Euro 2008, avec l’objectif de peaufiner un groupe à forte ossature « mondialiste », ce soir à Malaga (22h, heure de Beyrouth). Naissance d’une équipe, ou tout du moins sa révélation : les Bleus, après un premier tour laborieux, s’étaient transfigurés pour battre en 8e de finale du Mondial 2006 une « Furia roja » pourtant considérée comme favorite (3-1). « Psychologiquement, c’est le match qui nous a donné confiance en nous, qui nous a libérés », se remémore Vieira, de retour après une longue absence pour blessure, et qui face aux Espagnols. Celui-ci était lui-même revenu à son meilleur niveau, donnant raison à Raymond Domenech qui promettait que son capitaine serait « l’homme fort » de la compétition. Libérer l’équipe quatre mois avant la phase finale austro-suisse, c’est ce qu’espère le sélectionneur. Lui qui regrette le peu de jours et de matches en commun compte sur cette première étape malaguègne pour souder son groupe, et « repréciser » les règles de vie pour éviter la « dispersion ». La base des 16 « Les repères, on ne peut les retrouver qu’avec parcimonie dans les matchs amicaux, remarquait aussi Sagnol. Là en deux jours, c’est difficile... » Repères ou pas, le Munichois fera partie de la liste finale des 23, comme sans doute 15 de ses coéquipiers convoqués dans le groupe « France A ». Les contours de l’équipe-type ont peu changé en deux ans, Zidane et Barthez mis à part, et forment la colonne vertébrale de la liste des 19 éléments dévoilée lundi soir, la fameuse « base » sur laquelle s’appuie Domenech. Devant Coupet (avec Landreau en doublure), la défense reste la même, une ligne Sagnol-Thuram-Gallas-Abidal. Domenech, s’il se revendique conservateur pour les gardiens, ne l’est pas moins pour l’arrière-garde. Evra, titulaire à Manchester United, n’a pas de souci à se faire tellement il semble proche d’Abidal sur le flanc gauche. Son profil plus offensif pourrait même être préféré à celui du Barcelonais selon la configuration tactique. Au milieu, la paire Makelele-Vieira reste indispensable : le premier se bonifie en vieillissant, selon son entraîneur Avram Grant à Chelsea, tandis que le second revient progressivement. Toulalan et L. Diarra sont naturellement leurs remplaçants : le Lyonnais aligne les grosses performances tandis que Diarra, qui a dépanné avec brio dans le couloir droit, a enfin trouvé du temps de jeu à Portsmouth à son meilleur poste, milieu défensif. Quelle hiérarchie devant ? Pour l’animation offensive et latérale, le pendant de Malouda à droite en l’absence de Ribéry, forfait, devrait être Govou. Il connaît une saison pleine à Lyon, devient réaliste et sa polyvalence comme son vécu en bleu en font un quasi-cadre. À l’avant, Henry, Anelka et Benzema sont incontournables. Si le recordman de buts en bleu (44) semble indéboulonnable, la hiérarchie peut néanmoins encore évoluer. Restent Clerc, Escudé et Ben Arfa : le match contre l’Espagne se profile comme un tournant dans leur expérience en équipe de France. Clerc conserve la confiance du sélectionneur mais voit arriver à grands pas Sagna, qui a pris une autre dimension à Arsenal qu’à Auxerre. Escudé a pour lui sa polyvalence en tant qu’arrière (central ou gauche) et devance pour l’instant les mondialistes Boumsong et Givet ainsi que Squillaci et Mexès, tous quatre relégués en A’. Son vécu en bleu (5 sélections) demeure cependant plus limité que chacun d’eux. Appelé en A pour remplacer Ribéry, avec lequel il cultive explosivité et sens du contre-pied, Ben Arfa se voit attribuer une belle carte à jouer, au moment où Nasri « descend » en A’.
L’équipe de France aborde face à l’Espagne, adversaire qui avait marqué le début de l’épopée bleue en 2006, sa série de cinq matchs amicaux avant l’Euro 2008, avec l’objectif de peaufiner un groupe à forte ossature « mondialiste », ce soir à Malaga (22h, heure de Beyrouth).
Naissance d’une équipe, ou tout du moins sa révélation : les Bleus, après un premier...