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Tennis - La jeune diva russe rêve des Jeux olympiques de Pékin Première participation de Sharapova à la Fed Cup

Ça y est ! Après avoir joué à cache-cache pendant trois ans, Maria Sharapova va enfin faire ses débuts en Fed Cup ce week-end avec la Russie en Israël. « C’est génial », assure-t-elle. C’est aussi une condition pour pouvoir participer aux JO de Pékin et faire plaisir à ses nombreux sponsors. Ira, ira pas ? Depuis le succès surprise de la diva blonde à Wimbledon en 2004, la question est revenue sur le tapis à chaque rencontre de Fed Cup. Pour les Russes, il y en a eu onze, dont trois victoires en finale (2004, 2005 et 2007), mais Sharapova, 20 ans, n’est jamais venue. Toujours classée dans le top 10, la récente lauréate de l’Open d’Australie était pourtant incontournable sur les courts. Mais il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas : un calendrier incompatible, des blessures (« les tournois du grand chelem affaiblissent le système immunitaire », dit-elle) et des relations tendues avec les autres filles qui n’apprécient que moyennement ses manières de diva. Ajouté à un style de vie et un accent en russe qui font davantage penser au Saint-Pétersbourg de Floride qu’à l’ancienne Leningrad, ces rendez-vous manqués ont vite inspiré les critiques : Sharapova, née en Sibérie mais expatriée dès l’âge de neuf ans aux États-Unis, n’est pas une vraie patriote ! « D’accord, j’ai grandi aux État-Unis, mais c’était pour le bien de ma carrière, plaide-t-elle. Sans ça, je serais en ce moment à la fac en Russie. » Le feuilleton, parti pour durer, a pris une nouvelle tournure lorsque Sharapova a appris qu’elle devait obligatoirement jouer au moins une fois en Fed Cup pour être sélectionnable pour les JO de Pékin. Or les Jeux, Sharapova en rêve. Marché asiatique « Gamine, je n’ai pas raté une seule cérémonie d’ouverture. J’attendais toujours jusqu’à ce que la délégation russe défile. Lorsque je la voyais enfin, je mettais, comme les athlètes, un chapeau blanc sur la tête et je paradais dans le salon comme eux », raconte-elle, prenant soin au passage de souligner sa fibre patriotique. Les Jeux olympiques n’intéressent cependant pas que la sportive la mieux payée au monde. Ses sponsors aussi sont à l’écoute, surtout lorsque les JO ont lieu au cœur du marché asiatique, devenu une cible privilégiée en tennis comme ailleurs. Bien consciente des enjeux, Sharapova a ainsi fait acte de candidature dès début 2007. Hélas, les blessures lui ont d’abord interdit toute participation. « En avril dernier, j’étais déjà presque dans l’avion lorsque mes docteurs m’ont avertie que je risquais de mettre ma carrière en péril. » Toujours pas de Sharapova sur le court donc, mais désormais, l’intention y est. Elle assiste ainsi à la finale face à l’Italie en septembre dernier, « une expérience fantastique de voir les filles gagner », dit-elle. Svetlana Kuznetsova, Ana Chakvetadze ou Nadia Petrova, trois des quatre Russes sur le terrain ce week-end-là, n’ont pourtant pas caché leur agacement de la voir là. Mais Sharapova assure qu’elles ont dîné toutes ensemble et que ça s’est bien passé. Quoi qu’il en soit, la Fed Cup est désormais devenue une de ses « top priorités ». Son capitaine Chamil Tarpischev s’en félicite et espère qu’elle « arrive à conserver en Israël sa forme éblouissante de l’Open d’Australie. » Sharapova souhaite sans doute la même chose, mais pour elle l’important cette fois sera surtout de participer.
Ça y est ! Après avoir joué à cache-cache pendant trois ans, Maria Sharapova va enfin faire ses débuts en Fed Cup ce week-end avec la Russie en Israël. « C’est génial », assure-t-elle. C’est aussi une condition pour pouvoir participer aux JO de Pékin et faire plaisir à ses nombreux sponsors.
Ira, ira pas ? Depuis le succès surprise de la diva blonde à Wimbledon en...