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Des groupes palestiniens réunis à Damas demandent l’ouverture de Rafah

Les mouvements palestiniens les plus radicaux ont demandé hier à l’Égypte d’ouvrir le poste-frontière de Rafah avec la bande de Gaza, à la fin d’une réunion de trois jours à Damas. « Nous demandons à l’Égypte de rejeter les pressions américaines et israéliennes, de ne pas fermer la frontière avec Gaza et d’imposer la souveraineté égyptienne et palestinienne sur le point de passage de Rafah » qui représente la seule ouverture de Gaza sur le reste du monde, ont-ils indiqué dans un communiqué final. Ces mouvements palestiniens basés à Damas, dont le Hamas et le Jihad islamique, ont appelé l’Égypte à « assumer ses responsabilités pour faire lever le blocus et arrêter les punitions israéliennes contre notre peuple ». Le communiqué des mouvements réunis à Damas a par ailleurs violemment critiqué l’Autorité palestinienne. « Le groupe d’Oslo (du nom de l’accord israélo-palestinien) ne représente pas tous les Palestiniens, il n’est pas habilité à parler au nom des Palestiniens de l’intérieur et de la diaspora », indique-t-il. « Nous rejetons la politique suivie par ce groupe à l’égard de la résistance, notamment celle menée par (le Premier ministre palestinien) Salam Fayad et ses services de sécurité », poursuit le texte. Les mouvements rassemblés à Damas ont également affirmé leur attachement à la Palestine « historique ». « Les participants à la réunion ont affirmé leur attachement à toute la Palestine, du fleuve (Jourdain) à la mer (Méditerranée) », précise le communiqué, en référence à une zone englobant les territoires qui forment aujourd’hui l’État d’Israël. Reconstruire Nahr el-Bared Le texte a aussi dénoncé « les mesures visant à maintenir les réfugiés palestiniens dans leurs pays d’accueil ». Il a appelé l’ONU et le gouvernement libanais à « faire reconstruire le camp de Nahr el-Bared et à verser des indemnités à ses habitants ». Les participants à la réunion ont appelé en outre « les dirigeants du Fateh à contribuer à ouvrir un dialogue national palestinien et à remédier aux divisions » entre le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en juin, et le Fateh. Les trois partis historiques, le Fateh de M. Abbas et les Fronts démocratique et populaire de libération de la Palestine (FDLP et FPLP), ont boycotté la rencontre. Le secrétariat général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui chapeaute les principaux mouvements nationalistes palestiniens, s’en est violemment pris à la Syrie dans un communiqué, affirmant qu’elle avait « commis une grave erreur en montant cette conférence qui s’est transformée en un concours de diatribes contre la direction et le gouvernement palestiniens ».
Les mouvements palestiniens les plus radicaux ont demandé hier à l’Égypte d’ouvrir le poste-frontière de Rafah avec la bande de Gaza, à la fin d’une réunion de trois jours à Damas. « Nous demandons à l’Égypte de rejeter les pressions américaines et israéliennes, de ne pas fermer la frontière avec Gaza et d’imposer la souveraineté égyptienne et palestinienne sur...