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Environnement - L’organisation a retardé le ravitaillement du navire Un canot de Greenpeace brave un baleinier japonais en plein Antarctique

Un canot de l’organisation Greenpeace a retardé le ravitaillement en fioul d’un baleinier japonais participant à une campagne de pêche dans l’Antarctique, a-t-on appris hier de sources concordantes. L’Agence des pêches japonaises, qui dépend du gouvernement, coordonne une campagne visant à tuer un millier de baleines dans l’Antarctique, une action dénoncée par les associations écologistes, dont Greenpeace. Un canot de l’organisation s’est glissé le long d’un navire de ravitaillement, arborant pavillon panaméen et devant fournir du carburant au baleinier Nisshin Maru, ce qui a bloqué l’opération pendant un moment, a annoncé Greenpeace dans un communiqué. Le ravitaillement a toutefois pu se dérouler après l’action, lancée vers 00h30 GMT, a assuré l’Agence des pêches japonaises. « En dépit des avertissements du Nisshin Maru, Greenpeace a gêné l’opération, ce qui a entraîné des risques lorsque le canot s’est retrouvé emmêlé dans les cordes du navire de ravitaillement », a-t-elle expliqué dans un communiqué. Un militant panaméen de Greenpeace a appelé le gouvernement du Panama à retirer son pavillon au navire de ravitaillement, ou de lui ordonner d’arrêter d’aider les baleiniers. « Le gouvernement panaméen adopte une position de défense des baleines au sein de la Commission baleinière internationale (CBI) puis participe à la chasse aux baleines », a dénoncé Mir Rodriguez. La CBI, un organisme de 70 États, dont le Japon, qui réglemente la chasse aux cétacés, interdit la chasse commerciale à la baleine, mais autorise les chasses à vocation scientifique selon des quotas précis. Une tolérance utilisée par les autorités japonaises pour justifier leur actuelle campagne de pêche dans l’Antarctique. Plusieurs pays ont dénoncé cette campagne, notamment l’Australie qui a envoyé sur place un patrouilleur militaire pour réunir des preuves permettant d’attaquer le Japon devant des juridictions internationales. Mi-janvier, deux militants du mouvement écologiste australien Sea Sheperd s’étaient glissés à bord d’un baleinier nippon en signe de protestation. Les pêcheurs japonais les avaient remis deux jours plus tard au patrouilleur militaire, mais l’incident avait tendu les relations australo-japonaises.
Un canot de l’organisation Greenpeace a retardé le ravitaillement en fioul d’un baleinier japonais participant à une campagne de pêche dans l’Antarctique, a-t-on appris hier de sources concordantes. L’Agence des pêches japonaises, qui dépend du gouvernement, coordonne une campagne visant à tuer un millier de baleines dans l’Antarctique, une action dénoncée par les...