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« Le danger d’une guerre existe » avec l’Iran, estime Sarkozy

Le « danger d’une guerre existe » avec l’Iran, a déclaré le président français Nicolas Sarkozy, faisant valoir qu’Israël pourrait considérer sa sécurité comme « vraiment menacée » par le programme nucléaire de Téhéran, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans un hebdomadaire français. « Je n’ai jamais été pour la guerre. Le problème pour nous, ce n’est pas tant le risque que les Américains se lancent dans une intervention militaire, mais que les Israéliens considèrent que leur sécurité est vraiment menacée », affirme Nicolas Sarkozy dans Le Nouvel Observateur. « Le danger d’une guerre existe », souligne-t-il. Dans le domaine du nucléaire, « tout le monde est d’accord pour dire que ce que font les Iraniens n’a pas d’explication civile », affirme M. Sarkozy, alors que le régime iranien affirme que son programme d’enrichissement d’uranium a des fins civiles. « Le seul débat, c’est de savoir s’ils parviendront dans un an ou dans cinq ans à une capacité militaire », poursuit-il. Le président français a aussi indiqué être prêt sous condition à se rendre à Téhéran. « Si l’Iran laisse l’AEIA (Agence internationale de l’énergie atomique) faire ses contrôles, je serai prêt à venir à Téhéran et examiner une collaboration sur le nucléaire civil », déclare le président français au Nouvel Observateur, se prévalant de « la confiance des Israéliens et des Américains sur cette question ». Par ailleurs, le nouvel ambassadeur d’Israël en Allemagne a déclaré hier que son pays s’attend à ce que les Européens adoptent des sanctions contre le programme nucléaire iranien au cas où le Conseil de sécurité de l’ONU n’y parviendrait pas. « Je ne serais pas surpris si l’Union européenne, y compris l’Allemagne, mettait en place certaines sanctions si le Conseil de sécurité des Nations unies n’adoptait pas une troisième série de sanctions », a déclaré l’ambassadeur Yoram Ben-Zeev. Il a insisté sur l’efficacité des sanctions déjà en place, en encourageant la poursuite des pressions de la communauté internationale. « Les sanctions ont de l’effet à Téhéran, ce n’est pas un exercice futile, elles font mal, elles devraient donc être prolongées. » Enfin, la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, a reconnu avoir des divergences « tactiques » avec la Russie et la Chine sur l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran, après des consultations entre grandes puissances sur le programme nucléaire iranien.
Le « danger d’une guerre existe » avec l’Iran, a déclaré le président français Nicolas Sarkozy, faisant valoir qu’Israël pourrait considérer sa sécurité comme « vraiment menacée » par le programme nucléaire de Téhéran, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans un hebdomadaire français.
« Je n’ai jamais été pour la guerre. Le problème pour nous, ce n’est pas...