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Émirats arabes unis - Le ministère public avait requis la peine maximale Viol d’un jeune Franco-Suisse à Dubaï : 15 ans de prison pour deux accusés

Un tribunal de Dubaï a condamné hier deux des trois Émiratis accusés du viol d’un adolescent franco-suisse en juillet dans cet émirat, qui encouraient la peine de mort et dont l’un est séropositif, à 15 ans de prison, dans une affaire qui suscite l’embarras des autorités locales. «Quinze ans de prison, c’est quoi ? Rien pour un homme qui a reconnu avoir le sida et savait qu’il allait le transmettre. C’est un multirécidiviste qui avait déjà onze condamnations », a déclaré à l’AFP Véronique Robert, la mère de la jeune victime. L’affaire a mis au premier plan des problèmes dans la manière dont sont traitées les victimes de viol et aussi la politique du pays en matière de lutte contre le sida. À ce jour, les autorités ne fournissent aucune statistique sur le nombre de personnes atteintes de cette maladie, sujet encore en grande partie tabou dans cette société très conservatrice. L’énoncé du verdict par le juge, Fahmi Mounir Fahmi, un Égyptien, n’a pris que quelques secondes. « Je respecte la décision de la justice (...) Mais si on prend l’exemple de la France ou de la Suisse, ce criminel aurait eu au minimum 30 ans », s’est exclamée Mme Robert devant la presse. Son avocat, Me Hussein al-Jaziri, a indiqué qu’il allait faire appel. « L’affaire ne va pas s’arrêter là (...) Nous avons l’appel et la cassation », a-t-il dit. Le ministère public avait requis la peine maximale contre les deux accusés adultes. Dans le code pénal émirati, la peine maximale, qui est laissée à la discrétion du juge, peut aller jusqu’à la peine de mort. Le troisième accusé, un mineur, est jugé séparément devant un tribunal pour enfants.
Un tribunal de Dubaï a condamné hier deux des trois Émiratis accusés du viol d’un adolescent franco-suisse en juillet dans cet émirat, qui encouraient la peine de mort et dont l’un est séropositif, à 15 ans de prison, dans une affaire qui suscite l’embarras des autorités locales.
«Quinze ans de prison, c’est quoi ? Rien pour un homme qui a reconnu avoir le sida et savait...