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Actualités - CHRONOLOGIE

De miel et de fiel LES SORTIES DE LA SEMAINE

Bee Movie, de Simon J. Smith et Steve Hickner Avec les voix de Jerry Seinfeld, Renée Zellweger et Chris Rock. Barry Bee Benson est une abeille pas comme les autres. C’est un rebelle qui n’a pas envie de joindre gentiment les rangs et de travailler dans Honex, la fabrique de miel où tous les petits insectes au corps rayé noir et jaune travaillent nuit et jour. Il entreprend alors de prendre la fuite. En s’envolant de la fameuse usine, il va connaître le monde des humains et particulièrement une femme qui va l’aider à intenter un procès contre les hommes qui volent le miel des petites abeilles. Bee Movie, produit de Dreamworks, est signé Jerry Seinfeld qui non seulement prête sa voix au petit Barry Benson, mais signe également le scénario et est à la tête de la production de ce film. Celui-ci est un des rares films d’animation à avoir bénéficié d’une vraie direction d’acteurs. En effet, alors que les voix sont en général enregistrées lors des différentes séances, le grand comique américain, qui s’est fait connaître par les « stand-ups » ainsi que par sa série télévisée éponyme, a tenu à assister à chaque séance afin de diriger le doublage. Très précis et professionnel dans le milieu de la comédie (un geste, une pause sont réglés au millimètre près pour susciter le rire), Seinfeld s’est entouré de certains scénaristes qui ont travaillé avec lui sur sa propre série. Bee Movie a donc été coécrit avec Spike Feresten, Barry Marden et Andy Robin. Ce qui donne un film hilarant à l’humour fin, truffé de gags et d’allusions sociopolitiques. En effet, si le rire est au rendez-vous dans Bee Movie, le sujet est également bien élaboré. Cette petite abeille fait réfléchir au thème de la chaîne humaine et animale, et fait surtout penser à l’importance du travail à n’importe quelle échelle de la hiérarchie. GRAND CINÉMA ABC, CINÉMACITY, EMPIRE DUNES/SODECO/GALAXY, FREEWAY, KASLIK Sous les bombes, de Philippe Aractingi Avec Nada Abou Farhat et Georges Khabbaz. En plein divorce, elle décide d’envoyer son fils Karim chez sa sœur à Kherbet Selem, un village du Liban-Sud, pour le protéger des disputes conjugales. Quelques jours plus tard, la guerre éclate. Folle d’angoisse, Zeina décide de rentrer par tous les moyens mais, avec le blocus, la femme n’arrive au port de Beyrouth que le jour du cessez-le feu. Elle y rencontre Tony, le seul chauffeur qui accepte de l’emmener vers le sud de la ville. C’est le début d’un long chemin, semé d’embûches et de surprises, mais où les deux protagonistes du film apprendront à se connaître et à partager leurs faiblesses et leurs blessures. Dans cette œuvre signée Philippe Aractingi (Bosta), acteurs, amateurs et figurants sont pris dans la tourmente et le cercle vicieux de la folie. Après une comédie musicale pleine de gaieté, le réalisateur revient avec un long-métrage sombre. Il prend sur le vif une histoire de fiction dont le réalisme rend chacune des scènes poignante et vraie. Si on salue le jeu de Georges Khabbaz, étonnant de sincérité, on déplore par contre le côté surfait de Nada Abou Farhat, qui a habitué les spectateurs à mieux. Néanmoins, le film de Aractingi demeure attachant. À voir. CONCORDE, ZOUK, ABRAJ, SAINT-ÉLIE Michael Clayton, de Tony Gilroy Avec George Clooney, Tom Wilkinson et Tilda Swinton. Avocat dans l’un des plus grands cabinets juridiques de New York, Michael Clayton, alias Clooney, arrange discrètement les affaires embarrassantes de ses clients. Lorsque son ami et à la fois collègue dans la même firme d’avocats découvre les sales histoires dans lesquelles est trempée une multinationale, il essaye de tout révéler au public. Clayton essaiera de l’en empêcher avant de réaliser à son tour que son ami n’était pas fou, mais qu’il disait la vérité. Dans ce film, il ne s’agit pas de comédie et certainement pas de frimes et de jeu de séduction à la Ocean’s Eleven. Le plus célèbre séducteur du cinéma a troqué sa blouse blanche pour un costard d’homme du barreau. Tourmenté et aux prises à une multitude de problèmes, George a décidé il y a quelques années d’alterner comédies et films engagés. Si on trouve au générique de Michael Clayton des noms comme Soderbergh, Anthony Minghella, qui ont contribué à la production, on sait aussi que Sydney Pollack, à la fois acteur et producteur de ce film, avait auparavant été réalisateur de The Firm et que Steven Soderbergh avait traité du même thème dans Erin Brokovitch. Engouement donc pour les cabinets d’associés à New York ? Désir de faire justice sur grand écran ? Gilroy, qui passe pour la première fois du scénario derrière la caméra, avoue avoir été inspiré de deux grandes affaires qui avaient fait scandale après avoir longtemps été étouffées. Il a donc été encouragé pour réaliser ce projet. Malgré le charme de George Clooney et l’action qui devient intéressante dans la seconde partie du film, Michael Clayton est une œuvre qui ne transcende pas, bien que munie de grands atouts au départ comme Tom Wilkinson et Tilda Swinton, de bons comédiens qui entourent Clooney. GRAND CINÉMA ABC, CINÉMACITY, EMPIRE DUNES, ESPACE
Bee Movie,
de Simon J. Smith et Steve Hickner

Avec les voix de Jerry Seinfeld, Renée Zellweger et Chris Rock.
Barry Bee Benson est une abeille pas comme les autres. C’est un rebelle qui n’a pas envie de joindre gentiment les rangs et de travailler dans Honex, la fabrique de miel où tous les petits insectes au corps rayé noir et jaune travaillent nuit et jour. Il entreprend...