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Une faille juridique permet à Poutine de se représenter

Une faille constitutionnelle permet à Vladimir Poutine d’envisager de briguer l’an prochain, s’il le souhaite, un troisième mandat présidentiel, assurent certains cercles proches du Kremlin. La Constitution russe interdit de briguer plus de deux quinquennats présidentiels consécutifs et Poutine a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de déroger à cette règle, un engagement confirmé par son porte-parole. Une partie de son entourage le pousse toutefois à contourner l’interdiction en démissionnant avant le terme de son mandat pour profiter des lacunes de la Constitution et briguer un troisième quinquennat. Selon ce scénario, qui implique que Poutine démissionne sous peu, le Premier ministre Victor Zoubkov expédierait les affaires courantes en attendant la présidentielle de 2008. « Il est tout à fait possible pour Poutine de se porter candidat à la présidence à l’élection de 2008. Il n’y a pas besoin de changer la Constitution », estime le lobbyiste Alexandre Chokhine, proche du Kremlin. La Loi fondamentale stipule qu’« une seule et même personne ne peut occuper le poste de président de la Fédération de Russie durant plus deux mandats consécutifs ». Une loi organique précise quant à elle qu’un président qui quitte ses fonctions avant terme « ne peut se présenter comme candidat à des élections résultant de la cessation prématurée de ses fonctions ». Là réside la faille juridique : cette loi n’interdit nullement qu’un président se présente à un scrutin qui ne découle pas de son départ anticipé. Si Poutine démissionne après l’annonce officielle – attendue le 26 novembre – de la date de l’élection présidentielle, il pourrait se présenter à celle-ci puisqu’elle aura été programmée préalablement. « L’objectif d’un troisième mandat a été fixé. Parmi les options possibles, on en a choisi une qui utilise cette faille », confirme une source proche de l’administration présidentielle. Mais, ajoute-t-elle, « Poutine n’a pas encore pris de décision finale. C’est l’entourage, pas Poutine, qui se préoccupe de cela. Poutine lui-même est indécis ». Une autre façon pour Poutine de rester aux commandes serait de devenir le Premier ministre du nouveau président, une possibilité qu’il a lui-même évoquée récemment. Parallèlement, une association de femmes de Vladivostok a proposé hier de désigner l’épouse du président Vladimir Poutine, Lioudmila, comme candidate à la présidence de mars.
Une faille constitutionnelle permet à Vladimir Poutine d’envisager de briguer l’an prochain, s’il le souhaite, un troisième mandat présidentiel, assurent certains cercles proches du Kremlin. La Constitution russe interdit de briguer plus de deux quinquennats présidentiels consécutifs et Poutine a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de déroger à cette règle, un engagement...