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Écosse-Italie : le vainqueur rafle la mise

L’Écosse doit gagner ce soir à Hampden, en match qualificatif (groupe B), pour s’assurer une place pour son premier Euro depuis 1996, alors que l’Italie ne peut pas se permettre de perdre si elle ne veut pas être absente deux ans après un sacre mondial, comme en 1984. Si l’issue d’un combat, qui concerne aussi la France, est moins incertaine qu’elle ne l’aurait été il y a quelques années, les Italiens gardent les faveurs des pronostics. Les scenarii L’Écosse gagne : elle est qualifiée et le sort de l’Italie ne tient plus qu’à un fil puisque seule une victoire de l’Ukraine contre la France mercredi peut lui offrir le deuxième ticket. L’Italie gagne : elle se qualifie et offre son ticket à la France. Les rêves écossais s’effondrent. Match nul. L’Italie n’a plus qu’à s’assurer une victoire, qui lui paraît acquise, contre les îles Féroé. C’est à l’Écosse d’espérer que la France soit battue en Ukraine. La pression « Elle sera entièrement sur l’Italie », assure l’ex-international écossais, Graeme Souness. Rien n’est moins sûr. Après un excellent parcours, une élimination à domicile serait une terrible déception pour les Écossais et un échec pour les joueurs. Quand ils se sont retrouvés en position de toucher du doigt la qualification, en Géorgie le mois dernier, les Écossais ont flanché contre toute attente (0-2). De son côté, la Squadra Azzura est l’équipe la plus solide du monde quand il s’agit d’aborder des matchs dos au mur. « La plupart d’entre nous sont habitués à gérer une telle pression et à jouer des matchs aussi délicats et importants », rappelle le défenseur Gianluca Zambrotta. Le stade Les Écossais insistent sur le fait que l’Italie n’a jamais gagné à Hampden. Mais ils n’y ont plus perdu non plus depuis 1965 (leur seule défaite en neuf duels) et en ont ramené depuis deux nuls (1992 et 2005). Les Écossais comptent sur une ambiance incandescente, qui avait ébranlé les Français. Mais les Italiens sont habitués aux accueils hostiles. Les Écossais ont certes remporté leurs cinq matchs à domicile lors de cette phase de qualification, mais Hampden est tout sauf une forteresse. Le Belarus y avait gagné lors des éliminatoires du Mondial 2006. L’Écosse n’est certes plus la même. Mais l’Italie n’est pas le Belarus. La crise Il est difficile de croire que l’équipe de Roberto Donadoni a été ébranlée par la nouvelle crise de violences dans le Calcio, après la mort d’un supporteur, tué par un policier. En 2006, l’Italie était arrivée au Mondial dans la foulée du scandale des matchs truqués, ce qui ne l’a pas empêchée d’être sacrée. « Quand le football paraît moribond, la Nazionale réussit à lui donner de la force », résume le gardien Gianluigi Buffon. À quel match s’attendre ? Aucune des deux équipes ne se jettera à l’abordage. Les Italiens savent qu’un nul les qualifie virtuellement. L’entraîneur écossais Alex McLeish a insisté sur l’importance de ne pas concéder un but d’entrée. Des deux côtés, on tentera d’imposer un énorme pressing et un gros défi physique pour faire perdre son calme à l’adversaire. La bataille du milieu sera cruciale, avec notamment la bagarre de la récupération entre Barry Ferguson et Darren Fletcher d’une part, Gennaro Gattuso et Massimo Ambrosini de l’autre. Les individualités Elles sont indéniablement italiennes, avec des joueurs comme Andrea Pirlo ou Luca Toni. La force des Écossais réside surtout dans leur collectif même si le gardien Craig Gordon et l’attaquant James McFadden, bourreau des Français, se rêvent en héros nationaux. L’expérience Là encore, l’avantage est italien. L’Écosse n’a plus joué de match-couperet depuis le Mondial 98. Le défenseur David Weir est le seul rescapé de l’époque. La Ligue des champions, disputée cette saison par le Celtic et les Rangers, a toutefois permis aux Écossais de se faire les dents.
L’Écosse doit gagner ce soir à Hampden, en match qualificatif (groupe B), pour s’assurer une place pour son premier Euro depuis 1996, alors que l’Italie ne peut pas se permettre de perdre si elle ne veut pas être absente deux ans après un sacre mondial, comme en 1984.
Si l’issue d’un combat, qui concerne aussi la France, est moins incertaine qu’elle ne l’aurait été il y a...