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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT L’OSNL sous la direction de Jan Stvan Célébrations avec Dvorak

Rien que Dvorak pour célébrer la fête nationale tchèque avec l’Orchestre symphonique national libanais placé sous la direction de maestro Jan Stvan, arrivé en droite ligne de Prague. Deux œuvres seulement, mais les plus connues du public, de Dvorak, en l’église Saint-Joseph (USJ) illuminée et remplie jusqu’aux derniers bancs. Au menu donc, les sémillantes Danses slaves et la grandiose et vibrante Symphonie du Nouveau monde. Premières mesures alliant vivacité et brio avec cette suite de danses, brèves et intenses, à l’énergie étourdissante. Rythmes, couleurs vives, mélodies tout en souffle exubérant, moments de tendresse ou de rêveries pour ces partitions puisant, en toute subtilité et franchise, leur sève du folklore tchèque. Joyeuse sarabande de notes aux tonalités foncièrement teintées de l’esprit des terres Bohême-Moldavie. Dans un harmonieux tourbillon de cadences, ces danses sont un brillant reflet de la joie de vivre d’un peuple qui a affronté dans le courage et la sérénité toutes les adversités… Petit entracte et reprise avec l’une des cinq symphonies de Dvorak, l’une des plus jouées, celle du Nouveau monde  en mi mineur, donnée pour la première fois à New York en 1893. Quatre mouvements ( adagio-allegro molto, largo, scherzo, allegro con fuoco) pour traduire cette œuvre puissante et grandiose à la fois, au lyrisme majestueux, à la mesure de la vision d’un monde nouveau, aux paysages uniques dans leur écrasante beauté… Prélude et motifs du premier mouvement tout en lenteur et dont le « crescendo » enfle comme la déferlante d’une lame de fond. Éruptif, changeant comme une lumière irisée, cet opus est imbibé de la musique américaine entre negro spiritual, ragtime et rythmes des danses des Noirs d’Amérique. Sans oublier l’esprit slave qui intervient par intermittence. Mélange adroit et réussi pour une œuvre au lyrisme décapant. Superbe « largo » où le cor anglais trace une nostalgique mélopée quand les cordes et les percussions sont un peu au repos. Pour le finale, après une ligne mélodique qui semble avoir emprunté son motif au chant populaire américain Peter Gray, les accords se groupent pour une synthèse des thèmes évoqués. Conclusion en apothéose, sur un ton de victoire et de lumière, pour cette somptueuse narration orchestrale. Explosion d’applaudissements, en une « standing ovation » pour Yann Stvan, qui a conduit de main de maître l’orchestre. Plaisir partagé des musiciens et de l’auditoire. Les uns pour faire de la musique, les autres pour écouter deux œuvres à la beauté sonore exceptionnelle. Edgar AVIDIAN
Rien que Dvorak pour célébrer la fête nationale tchèque avec l’Orchestre symphonique national libanais placé sous la direction de maestro Jan Stvan, arrivé en droite ligne de Prague. Deux œuvres seulement, mais les plus connues du public, de Dvorak, en l’église Saint-Joseph (USJ) illuminée et remplie jusqu’aux derniers bancs.
Au menu donc, les sémillantes Danses slaves et la...