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Gala annuel de la Fondation René Moawad Prix honorifiques, podium et vidéo pour plus d’actions humanitaires WASHINGTON - Irène MOSALLI

Nouvelle édition, il y a quelques jours, du gala annuel de la Fondation René Moawad qui a attiré un grand nombre de Libanais, d’Américains d’origine libanaise et de personnalités américaines, en présence de l’ambassadeur du Liban à Washington, M. Antoine Chédid, et son épouse Nicole. Les récentes activités menées par cette fondation ont été mises en relief par sa présidente, la députée Nayla Moawad, après qu’elle eut accueilli l’assistance. À savoir, « l’extension de ses projets à des zones du Liban aux prises à des difficultés économiques, déjà avant la guerre de 2006, notamment le Sud ». Là, notamment à Marjeyoun et Bint-Jbeil, la fondation a sponsorisé une opération éducative couvrant le primaire, le secondaire et l’apprentissage professionnel. De même que le lancement d’un plan agricole. Parallèlement, elle a intensifié ses programmes au Nord du pays, où elle est très active, spécialement dans la scolarisation des enfants que l’on fait travailler. Mme Moawad a enfin remercié le comité de la branche de la fondation à Washington qui soutient tout ce travail, notamment sa directrice Nadia Abou Rizk-Asaad et Nina Idriss. Puis son président, Abdo Sabban, a pris la parole pour saluer et remercier les personnes présentes pour leur coopération. Il a précisé que « c’est la première année que la fondation organise des galas similaires dans deux autres villes américaines (Houston et Miami), ce qui a doublé nos revenus, permettant ainsi de venir en aide à un plus grand nombre d’enfants en difficulté, quel que soit leur background. Car, comme vous le savez, la Fondation René Moawad œuvre pour tous, faisant abstraction de la religion et des options politiques. Qu’importe à un enfant de 11 ou 12 ans, – dont les parents ne peuvent payer sa scolarisation – la couleur politique de la personne qui va le tirer de la rue ». Ces enfants ont fait l’objet d’un documentaire qui a été projeté lors de cette soirée et qui était commenté par l’ancien ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, présent à cette soirée. Le dynamisme de la fondation Pour sa part, l’ambassadeur Antoine Chédid a loué « le dynamisme de la fondation qui, particulièrement au cours des crises successives ayant secoué le Liban, a joué un rôle humanitaire indispensable dans ces circonstances ». Puis s’adressant à Mme Moawad : « Vous avez osé rêver et votre rêve est devenu une réalité rayonnante qui commémore le legs du président René Moawad qui a fait le sacrifice ultime. » Également au programme de cette soirée, la remise d’un prix de la Fondation René Moawad à un Américain d’origine libanaise, Fouad el-Hibri, et au groupe « Parternship for Lebanon ». Fouad el-Hibri est un homme d’affaires qui a commencé à se distinguer aux États-Unis dans le monde de la finance et qui est aujourd’hui à la tête de l’une des plus importantes firmes biopharmaceutiques, « Emergent bio Solution Inc ». Celle-ci produit des immunobiotiques, sous forme de vaccins et de thérapies contre certaines maladies infectieuses (notamment la maladie du charbon) dont le traitement n’est pas répandu dans le domaine des soins de santé publique. Par ailleurs, Fouad el-Hibri est un grand philanthrope qui participe au maintien de plusieurs organisations culturelles et humanitaires dont Dar al-Aytam au Liban. « Partnership for Lebanon » a été créée par des hommes d’affaires américains, en septembre 2006, pour procurer des ressources servant à la reconstruction du Liban. Dirigée par de grandes compagnies (Cisco, Ghafari Intel, Microsoft et Occidental Petroleum), elle opère en partenariat avec des Libanais dans le but d’assurer des stages, de créer des emplois et d’utiliser la technologie pour relier les communautés avec les services dont ils ont besoin. « Partnership » se propose d’aider les Libanais à s’engager sur la voie de la stabilité et du développement économique. Et pour dire que l’optimisme, l’amour de la vie et la créativité ne meurent pas au Liban, la soirée s’est terminée par un très beau défilé de mode portant la signature du designer libanais Jean Farès.
Nouvelle édition, il y a quelques jours, du gala annuel de la Fondation René Moawad qui a attiré un grand nombre de Libanais, d’Américains d’origine libanaise et de personnalités américaines, en présence de l’ambassadeur du Liban à Washington, M. Antoine Chédid, et son épouse Nicole. Les récentes activités menées par cette fondation ont été mises en relief par sa présidente,...