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Allergies au pollen : mise au point

En réponse à l’article intitulé « Le Liban lance un projet pionnier au Moyen-Orient sur les allergies au pollen », paru dans l’édition du 25 septembre 2007 de L’Orient-Le Jour, le département de microbiologie et d’immunologie de la faculté de médecine de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) affirme que l’étude baptisée « Lebanese Aerobiology and Pollen National Database » n’est pas une « première », contrairement à ce qui a été mentionné dans l’article. Dans un communiqué, le département précise qu’il avait conduit, en collaboration avec le département ORL, la section de médecine pulmonaire et le département de pédiatrie de l’AUB, une étude visant à identifier les allergènes à l’origine des allergies chez les patients souffrant d’asthme et de rhinite allergique. Les résultats de ces études ont été publiés dans trois journaux, note le texte : European Journal of Epidemiology (1998), Immunopharmacology and Immunotoxicology (2002) et Clinical and Molecular Allergy (2004). « L’allergène le plus fréquent chez nos patients n’était pas le pollen ni les mites, souligne le communiqué. Toutefois, nous n’avons pas pu identifier les allergènes chez un nombre de nos patients. Nous avons pensé que le panel sur les potentiels allergènes que nous avons utilisé n’était pas suffisant. Nous avons décidé alors d’en identifier d’autres qui seraient présents dans l’air, notamment le pollen. » Le département a ainsi pu se doter d’un compteur de pollen, avec le soutien de Essex Chemie AG, qui a été installé sur le campus de l’université. « Les pollens ont été identifiés et comptés sur une période de six mois (mars-août 2004), dit le communiqué. Nous avons en effet trouvé qu’un certain nombre des pollens identifiés n’était pas inclus dans le panel que nous avions utilisé précédemment, ce qui pourrait expliquer la raison pour laquelle nous n’avions pas pu identifier les allergènes chez certains de nos patients. Les résultats de cette étude ont été publiés, en 2007, dans le Lebanese Science Journal. » Dans cet article, l’équipe de chercheurs avait précisé qu’il était encore tôt de dire que les résultats vont encourager les autorités à établir un système de surveillance aérobiologique au Liban et que de pareilles informations permettront aux allergologues d’inclure les pollens identifiés dans l’air dans leur panel des potentiels allergènes utilisés dans les tests chez les patients. « Il paraît que la mise en place de la “Lebanese Aerobiology and Pollen National Database” est en accord avec nos résultats et recommandations », conclut le communiqué.
En réponse à l’article intitulé « Le Liban lance un projet pionnier au Moyen-Orient sur les allergies au pollen », paru dans l’édition du 25 septembre 2007 de L’Orient-Le Jour, le département de microbiologie et d’immunologie de la faculté de médecine de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) affirme que l’étude baptisée « Lebanese Aerobiology and Pollen National...