M. Hariri s'exprimait devant une délégation des présidents de conseils estudiantins de diverses universités qu'il a reçue à Koraytem.
« Le Liban a beaucoup souffert. Il nous faut tirer les leçons de ce qui s'est passé afin de ne pas retomber dans le piège des conflits et des guerres qui n'ont mené qu'à la destruction du pays », a-t-il déclaré.
« La nation a connu différentes phases depuis l'indépendance et pendant l'ère de la tutelle syrienne. Aujourd'hui, nous sommes dans la phase de l'autogouvernement et cela crée des responsabilités pour nous et nous impose de tirer les leçons pour parvenir à une phase où chacun accepte l'autre dans un cadre de variété conforme à la société libanaise et à l'ombre du système démocratique de l'État libanais », a-t-il souligné.
« Car, en effet, a poursuivi le député de Beyrouth, le déséquilibre que vit le Liban actuellement est dû au non-exercice de la démocratie, voire au retournement de certains contre la démocratie. Cependant, il nous faut quand même réduire les tensions entre nous et exprimer nos divergences uniquement dans le cadre démocratique. Les événements des dernières années et l'expérience de la guerre civile nous montrent qu'aucune partie, aussi forte soit-elle, n'est en mesure d'éliminer l'autre ou de la marginaliser. »
Lundi soir, M. Hariri avait reçu une délégation des associations familiales et sociales à Beyrouth devant laquelle il a appelé à une participation massive des Beyrouthins à la manifestation commémorative du 14 février, place des Martyrs.
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