Arcenciel organise un séminaire sur la gestion des déchets hospitaliers à risque

Dans le cadre de son programme de réseau national pour la gestion des déchets hospitaliers à risque (Dasri), arcenciel a organisé un séminaire sur la gestion de ces déchets à l’Hôtel-Dieu de France à l’intention des responsables d’hôpitaux et du personnel soignant des différents établissements hospitaliers du Liban. Les hôpitaux, les cliniques, les dispensaires, les laboratoires d’analyse, les banques du sang, les centres de recherche médicale et les hospices demeurent les principaux producteurs de DASR. Ceux-ci comportent notamment les produits cytotoxiques (chimiothérapie, médicaments périmés ou non utilisés, produits chimiques, métaux lourds…), les produits radioactifs, les imageries et les conteneurs pressurisés. En ce qui concerne les principaux risques liés aux DASR, les conférenciers ont rappelé qu’il s’agit des maladies infectieuses, du cancer, des malformations, des empoisonnements, des brûlures et des maladies dégénératives. Représentant le ministère de l’Environnement, Sabine Ghosn, a mis l’accent sur les lois relatives aux problèmes des déchets hospitaliers. Le Dr Fouad Karam, délégué du ministère de la Santé, a pour sa part souligné le rôle de la bonne gestion des DASR dans l’accréditation des hôpitaux. Certains hôpitaux ont, par ailleurs, fait part de leur expérience dans le domaine, ainsi que des procédures de suivi et de contrôle. Également à l’ordre du jour de ce séminaire des tables rondes insistant sur la nécessité d’organiser des sessions de formation pour le tri des DASR. Rappelons qu’à ce jour, arcenciel a formé plus de 1 500 personnes pour le tri des DASR. Elle a de même créé quatre centres de traitement et lancé une campagne scolaire pour sensibiliser les élèves aux enjeux environnementaux et sanitaires. Arcenciel traite de même plus de deux tonnes de DASR par jour.