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Actualités - CHRONOLOGIE

Un plan d’urgence bientôt dans les hôpitaux pour faire face aux catastrophes

Le syndicat des hôpitaux du Liban a donné hier le coup d’envoi d’une session de formation visant à discuter du « Plan d’urgence dans les hôpitaux pour la prise en charge des victimes de sinistres et de catastrophes ». L’objectif de la session, comme l’a expliqué le président du syndicat des hôpitaux, Sleimane Haroun, est de mettre en place un système d’urgence capable de faire face à tout genre de catastrophes, qu’elles soient naturelles (tremblements de terre, séismes…) ou terroristes (guerre, explosions, attentats…). M. Haroun a de même insisté sur le rôle du secteur hospitalier en temps de crise, déplorant toutefois la négligence dont il souffre. Il a rappelé, dans ce cadre, qu’au cours de la guerre de juillet-août 2006, les hôpitaux privés ont été en état d’urgence, offrant les soins à tous sans exception ni discrimination. Néanmoins, au lendemain de la guerre, ces hôpitaux n’ont pas reçu leurs droits. « Comment peuvent-ils survivre ? » s’est-il demandé, constatant que les responsables n’ont pas estimé à sa juste valeur « le sens de responsabilité dont ont fait preuve » ces établissements au cours de cette période. En effet, a-t-il expliqué, les factures sont en train d’être réglées, « mais le Haut Comité du secours est en train de faire des remises arbitraires sur la valeur de ces factures qui atteignent dans certains cas les 20 %, bien que le ministère de la Santé a déjà mené une enquête ferme en ce sens ». « Le problème n’est pas uniquement matériel, a insisté M. Haroun. Toutefois, ces remises arbitraires et injustifiées sur les factures sont une invitation à la fraude. » Et de conclure en affirmant que « le sens national l’emportera toujours » en cas de catastrophes naturelles, politiques ou autres. De son côté, le chef du département de la planification au ministère de la Santé, Bahige Arbid, a souligné que cet atelier de travail s’adresse aux hôpitaux publics et privés, notant que prochainement une session de formation sera organisée à l’intention des ONG. Prenant la parole en dernier, le Dr Élissar Radi, de l’Organisation mondiale de la santé, a insisté sur l’importance de cet atelier de travail pour unifier les soins d’urgence. Placé sous l’égide du ministère de la Santé, l’atelier de travail est organisé avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé et avec la collaboration de la Société libanaise de la médecine d’urgence. Il se poursuivra jusqu’au 25 octobre.

Le syndicat des hôpitaux du Liban a donné hier le coup d’envoi d’une session de formation visant à discuter du « Plan d’urgence dans les hôpitaux pour la prise en charge des victimes de sinistres et de catastrophes ». L’objectif de la session, comme l’a expliqué le président du syndicat des hôpitaux, Sleimane Haroun, est de mettre en place un système d’urgence capable de...