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Rugby - Les Américains affrontent le XV de la Rose samedi Mondial 2007 : les États-Unis misent sur la surprise et l’avenir

Les États-Unis, qui affrontent l’Angleterre samedi à Lens, misent essentiellement sur la surprise lors de leurs quatre matches de la poule A du Mondial 2007, mais pensent surtout à l’avenir. Conscient que son équipe est l’un des petits poucets de la compétition et n’a guère de chance de faire tomber les Anglais, l’entraîneur Peter Thorburn a souligné hier à Lille qu’il avait « regardé avec attention » les deux victoires de la France contre le XV de la Rose et qu’il voulait surprendre. Depuis 1987, les États-Unis ont rencontré à deux reprises les Anglais. Mais s’ils ont été battus à chaque fois, ils n’ont jamais été totalement ridicules : 34-6 en 1987 et 37-9 en 1991. Dans le cadre des progrès du rugby américain, Thorburn espère réduire encore l’écart. C’est dans ce sens qu’il a indiqué avoir fait beaucoup travailler son équipe sur le plan physique, avec un stage en altitude notamment. Autre thème de travail des Américains ces dernières semaines : éviter les fautes. « On a vu dans nos matches amicaux que nous prenions beaucoup de cartons qui ont entraîné des exclusions temporaires », a-t-il fait valoir. Gros potentiel Les bénéfices de ce travail tactique et physique, l’entraîneur espère en tirer profit surtout dans les deux matches suivants, contre le Tonga le 12, puis les Samoa le 26 septembre. « On sait que ce sera deux matches très physiques, mais on espère vraiment créer la surprise », a lancé l’entraîneur des Aigles américains qui voit comme élément positif les progrès en mêlée de son équipe. Le pari est donc presque lancé pour les Américains d’aller chercher une troisième victoire en Coupe du monde après les deux obtenues face au Japon en 1987 (21-18) et en 2003 (36-26). Thorburn, appelé en 2006 à la tête des Eagles pour obtenir une qualification pour le Mondial, compte aussi marquer ses compatriotes qui « apprécient de plus en plus » une discipline comptant à peine 46 000 licenciés. Car si le rugby a un passé glorieux dans les années 20 aux États-Unis avec deux titres olympiques (1920 et 1924), il a dû attendre le début des années 1980 pour revenir. « Nous sommes dans une embellie. Nous progressons. Et notre potentiel est énorme car tous les recalés du football (américain) ont la stature rugby », a constaté Thorburn.
Les États-Unis, qui affrontent l’Angleterre samedi à Lens, misent essentiellement sur la surprise lors de leurs quatre matches de la poule A du Mondial 2007, mais pensent surtout à l’avenir.
Conscient que son équipe est l’un des petits poucets de la compétition et n’a guère de chance de faire tomber les Anglais, l’entraîneur Peter Thorburn a souligné hier à Lille qu’il avait...