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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Crépuscule orange Les fins de journées sont teintées de lueurs orangées. Le soleil en déclin annonce la tombée de la nuit et l’espoir d’une nouvelle journée, au bout de l’obscurité. Le crépuscule a annoncé au Liban, de sa couleur compromettante, la rupture de la communication et des relations entre les Libanais, entre les chrétiens, entre les communautés. Sous prétexte de renouer des liens avec la partie de Libanais soi-disant marginalisée, on a créé des fossés béants avec la majorité des Libanais. Au lieu d’obéir au concept d’unité prôné, on s’est soumis à un instinct de lutte primaire, qui ne promet que dissolutions sans espoir de reconstruction, parce qu’il y a de ces schismes qui demeurent irréversibles, spécialement ceux qui surgissent au sein d’une même famille. Les blessures sont alors longues à cicatriser et les cicatrices longues à disparaître. La patience est de rigueur. Mais ce qui réconforte, c’est que pour tout crépuscule, il y a une fin et qu’aucune situation stable n’est possible dans un évanouissement infini. Les passions orange ne peuvent être qu’éphémères parce qu’elles charrient avec elles l’illusion de l’achèvement de la lumière. Or, seule la lumière est éternelle. Il faut bien que les ténèbres succèdent, à un moment donné, aux derniers rayons du couchant, mais le jour viendra où la réémergence de la clarté rétablira tous ces liens en agonie. Cela ne sera possible qu’aux dépens de l’anéantissement des fausses promesses de toutes ces couleurs médianes qui devront, un jour ou l’autre, céder la place à la splendeur éclatante de l’aube. Carla ARAMOUNI Liban, jungle dangereuse Dimanche soir, vers 20h30, dans le secteur du Musée, j’aidais mon fils, qui a la jambe dans le plâtre, à sortir de voiture, tout en entendant au loin ce que l’on nomme dans ce pays des tirs « de joie ». Soudain, j’entends une explosion forte toute proche. Observation faite, c’était bien une balle (perdue ?) qui avait atterri sur le capot de la voiture, le transperçant de bout en bout, à 2 mètres seulement de mon fils et de moi-même. Il s’en est fallu de très peu… – Contre qui porter plainte ? – Pourquoi subir ? Jusqu’à quand ? – Pourquoi l’impunité ? Jusqu’à quand ? Comme vous le dites dans le courrier que vous recevez, vous trouvez des passages qui sont « difficilement publiables ». Je garde donc ma conclusion pour moi-même. Georges HATEM
Crépuscule orange


Les fins de journées sont teintées de lueurs orangées. Le soleil en déclin annonce la tombée de la nuit et l’espoir d’une nouvelle journée, au bout de l’obscurité. Le crépuscule a annoncé au Liban, de sa couleur compromettante, la rupture de la communication et des relations entre les Libanais, entre les chrétiens, entre les communautés. Sous prétexte de...