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Rugby - Mondial 2007 L’Australie rêve d’un troisième sacre en France

L’équipe d’Australie espère ajouter en France une troisième Coupe du monde à son palmarès et pourra compter sur son extraordinaire capacité à atteindre des sommets lorsque le jeu en vaut la chandelle. La formule est simple et efficace, et personne ne serait surpris si jamais le XV australien répétait l’histoire cette année. Même si la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre dans une certaine mesure ont dominé le rugby mondial ces 20 dernières années, les Australiens ont toujours plus brillé que quiconque lorsqu’il s’agissait de répondre présent à une Coupe du monde. Vainqueurs en 1991 puis en 1999, les Wallabies avaient échoué en finale en 2003 dans leur stade de Sydney, après un match mémorable perdu contre le XV de la Rose (20-17), au bout d’un long suspense distillé par des prolongations. Les récents succès de l’Australie se sont toujours bâtis autour d’une préparation intelligente, de schémas tactiques astucieux et d’une troublante capacité à se sortir des situations délicates. Les résultats des hommes de John Connoly ces deux dernières années ont certes été irréguliers, mais pas plus qu’à l’approche de la Coupe du monde 1999 où les Wallabies avait achevé leur campagne en dominant l’équipe de France en finale. « Nous sommes très à l’aise » Le technicien australien, appelé à la rescousse il y a deux ans pour remplacer Eddie Jones et tenter d’effacer les traces laissées par huit défaites concédées en une seule saison, a depuis procédé à une lente reconstruction de l’équipe. Pendant cette phase, Connoly a résisté à la tentation d’écarter des cadres comme George Gregan ou Stephen Larkham, choisissant ainsi de s’appuyer sur leur immense expérience internationale pour tirer le groupe vers le haut. Apportant quelques changements à la ligne arrière australienne, Connoly s’est surtout attaché à remodeler le pack des avants, démoli par le XV de la Rose lors de la finale perdue à Sydney en 2003. « Nous sommes très à l’aise », a confié le sélectionneur des Wallabies au quotidien The Australian. « C’est une équipe très soudée. Les joueurs sont très bons et concentrés. Je suis ravi de voir où ils en sont actuellement », s’est par ailleurs félicité Connoly. « Je ne changerai rien. Il y a de l’optimisme. Nous avons juste besoin maintenant d’un peu de chance », a-t-il confié quelques jours avant de s’envoler pour la France. Rod Macqueen, principal artisan du sacre de 1999, a récemment déclaré qu’il voyait des similitudes entre le groupe qu’il dirigeait il y a huit ans et celui d’aujourd’hui. L’ancien sélectionneur a par ailleurs confié qu’il ne serait pas surpris si l’histoire se répétait.
L’équipe d’Australie espère ajouter en France une troisième Coupe du monde à son palmarès et pourra compter sur son extraordinaire capacité à atteindre des sommets lorsque le jeu en vaut la chandelle.
La formule est simple et efficace, et personne ne serait surpris si jamais le XV australien répétait l’histoire cette année.
Même si la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre dans...