À l’approche de l’élection présidentielle Gaby J. CHAMI

Aujourd’hui, les déclarations des hommes politiques, les études spécialisées, des colonnes entières dans la plupart des journaux, les procès-verbaux des réunions et des meetings populaires battent leur plein et sont pratiquement tous consacrés à l’élection tant attendue d’un nouveau président de la République. À cet égard, l’opinion publique nationale, qui suit avec inquiétude les péripéties précédant cet événement majeur, est en droit de se poser la question cruciale suivante : quel est le candidat qui pourrait rendre son prestige à une présidence bafouée depuis quinze ans ? Ou encore : notre malchanceuse nation peut-elle encore se payer le luxe de candidats aventuriers de la politique, ou de candidats qui, sous des masques libanais, ne sont plus libres de leurs décisions ? Disons-le clairement : le Liban a définitivement besoin d’un président qui mette fin au cauchemar qu’il vit depuis 30 ans. Pour rendre à la fonction présidentielle son prestige perdu, le candidat à élire devrait, en tout premier lieu, être foncièrement libanais, tolérant mais ferme sur tout ce qui est du ressort de la souveraineté de la nation. Les candidats aux humeurs changeantes ne peuvent que nuire à ce qui reste de prestige à la présidence de la République libanaise. Article paru le mardi 28 août 2007