INSOLITE

Trop occupé, il oublie sa Maserati à la fourrière pendant trois mois Un riche homme d’affaires français a laissé sa Maserati à la fourrière de Londres pendant trois mois, parce qu’il n’a pas eu le temps de s’occuper des formalités – et de payer quelque 5 000 livres (environ 7 500 euros) d’amende – pour la récupérer, a rapporté hier la presse. Bertrand des Pallières, 39 ans, fondateur du fonds spéculatif SPQR qui gère 170 millions de livres (environ 250 millions d’euros) d’actifs, avait laissé son coupé Maserati garé dans le quartier chic de Knightsbridge au centre de Londres en mai dernier. La voiture avait été emmenée à la fourrière, les autorités ayant repéré que son propriétaire n’avait pas payé la taxe routière dont doivent s’acquitter chaque année les automobilistes britanniques. De plus, il n’avait pas payé à plusieurs reprises la taxe quotidienne pour circuler au centre de Londres. Enfin, la fourrière facture 25 livres (37 euros) par jour la garde des voitures non récupérées, racontent plusieurs journaux. M. des Pallières a expliqué qu’il avait été trop absorbé par son travail pour pouvoir se mettre en règle afin de récupérer la Maserati. « En vérité, j’étais tellement occupé que je n’ai pas eu le temps de payer la taxe urbaine et la taxe routière et d’aller récupérer la voiture à la fourrière », a-t-il expliqué à l’Evening Standard. Les propriétaires de voitures emportées à la fourrière de Londres disposent normalement d’une à deux semaines pour récupérer leur bien, faute de quoi les véhicules sont soit détruits, soit vendus aux enchères. Les autorités ont fait une exception pour la Maserati de l’homme d’affaires, « parce que c’est une voiture chère et très rare », a expliqué un porte-parole de la fourrière. « Pour ma défense, je dirais que le parking à la fourrière de Londres n’est pas si cher si on le compare au prix du parking au centre de Londres », a pour sa part relevé le financier français. Des Japonaises offrent un kimono de soie noire au pape Un kimono de soie noire a été offert hier au pape Benoît XVI à l’issue de son audience générale par un groupe de femmes japonaises, a rapporté l’agence ANSA. Un groupe de 45 femmes japonaises, en habits traditionnels et membres d’une association pour la promotion du kimono, Kimono Culture, a assisté à l’audience que le pape accorde aux fidèles tous les mercredis, revenant pour l’occasion pendant quelques heures au Vatican de sa résidence d’été de Castel Gandolfo. Un bras de fer qui tourne mal... De nouvelles machines de jeu de bras de fer installées il y a un mois dans des salles de divertissement du Japon vont partir à la casse après avoir fracturé les bras de trois joueurs, dont celui d’un touriste français, a annoncé hier l’inventeur du résistant appareil. La machine, baptisée « Udemashii » (« Les esprits du bras »), permet, pour 100 yens (0,65 euro), de se mesurer à un bras artificiel au-dessus d’une table en forme de tonneau. Les joueurs ont le choix entre dix niveaux de force, représentés par des personnages allant de la « soubrette française » au catcheur professionnel. Mais le fabricant, la société Atlus, va retirer immédiatement les 155 machines en service à travers le Japon après trois épreuves de force un peu trop littérales, au cours desquelles un Français de 19 ans, un Sud-Coréen de 25 ans et un Japonais de 24 ans ont eu un bras cassé. Selon une porte-parole d’Atlus, les victimes se sont « un peu trop excitées » sur la machine ou ont omis de respecter les précautions d’emploi rédigées uniquement en japonais.