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VIOLON D’INGRES Basile Choueri n’a pas le « blues du businessman »

« ....La vie, c’est plus marrant, c’est moins désespérant en chantant. » Une attitude acquise par Basile Choueri, ce jeune manager qui parvient à allier sa carrière de directeur dans une entreprise et sa passion du chant en peuplant ses lieux de travail à la fois de notes de direction et de musique. C’est après des études d’ingénierie et trois ans d’apprentissage que le jeune homme dirige son centre d’intérêt vers un tout autre domaine qui lui ouvre des horizons plus vastes. Directeur des achats dans une grande société, Choueri sera très vite repêché ailleurs où il mettra sa formation d’ingénieur et son côté analytique au service de l’entreprise. L’horaire contraignant et les périodes stressantes du travail ne l’éloignent pourtant pas de la musique qu’il considère comme sa fidèle compagne. « Elle ne m’a jamais quitté, dit Choueri, même dans les moments difficiles. C’est elle qui me remonte le moral, me donne l’envie de vivre et de rêver. C’est également chez elle que je me réfugie car elle est toujours là pour me réconforter. » Cette grande protectrice a en effet toujours été présente dans la vie de Basile Choueri. Depuis l’âge de quatorze ans, où il poussait la chansonnette pour égayer le cercle de famille et plus tard les clubs musicaux scolaires et les scouts, jusqu’au jour où il est devenu membre actif du groupe Champlain puis de l’association Hearbeat, Basile Choueri ne cesse de discipliner sa voix qu’il juge flexible à loisir. « Je n’ai jamais poursuivi des études de musique, j’ai tout appris par oreille, confie-t-il, et je pense aujourd’hui que je suis très polyvalent. J’aime tous genres de musiques et tout m’interpelle (sauf le heavy metal et les chansonnettes arabes commerciales). » De Lara Fabian à Stevie Wonder, en passant par Queens et U-Tu, mais également par tous les interprètes de la World Music qui ont enrichi ces dernières années le patrimoine musical, Choueri les visite et les revisite sans cesse. Sa curiosité musicale le pousse à découvrir de nouveaux univers, à les mêler puis à les partager avec ceux qu’il aime. « On trouve davantage de plaisir à partager un morceau de musique qu’on aime qu’à le garder jalousement pour soi », dit-il. Ainsi, on retrouve souvent Basile Choueri sur scène à répéter avec le groupe Champlain qui s’est formé vers le début des années 2000 (et qui a aujourd’hui à son actif une compilation) ainsi qu’avec l’association Hearbeat (toujours en soliste), qui présente annuellement des concerts bénévoles au profit des enfants nés avec des malformations cardiaques. « Quand on sait qu’une chanson peut sauver un gosse, alors on s’y met de tout notre cœur », poursuit Choueri, pour qui la musique n’est qu’une histoire de tolérance. « En s’ouvrant à toutes les couleurs musicales et à toutes les influences venues d’ailleurs, j’enrichis, certes, mon registre musical et je me crée mon propre style, mais m’ouvre également aux autres et accepte leurs différences.... Ce qui me rend plus performant dans mon milieu professionnel. » Un parcours sans fausse note, réalisé par le jeune «businessman», qui a su maintenir un équilibre dans sa vie. Façon My Way . Colette KHALAF


« ....La vie, c’est plus marrant, c’est moins désespérant en chantant. » Une attitude acquise par Basile Choueri, ce jeune manager qui parvient à allier sa carrière de directeur dans une entreprise et sa passion du chant en peuplant ses lieux de travail à la fois de notes de direction et de musique.

C’est après des études d’ingénierie et trois ans d’apprentissage que...