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Actualités - CHRONOLOGIE

FESTIVAL DE BYBLOS Coup d’envoi, ce samedi, sur le vieux port Une Nouvelle vague (musicale) venue de France

Soirée inaugurale du Festival de Byblos, ce samedi 28 juillet à 20h30, avec le collectif français Nouvelle vague, ou la rencontre d’artistes qui se sont amusés à transporter des classiques du postpunk et de la new wave jusque dans les Caraïbes des années 1940 à 1970. Marc Collin, producteur de talent et tête pensante du groupe, explique ainsi l’origine du nom : « Nouvelle vague, new wave, bossa-nova... En trois langues différentes, une même expression symbolise des mouvements artistiques qui ont bouleversé l’ordre des choses entre 1960 et 1980 ». « Dans les années 60, la bossa-nova a séduit le monde par sa sensualité et son refus de se compromettre. Peu de temps après, en France, une bande de cinéastes turbulents a commencé à faire ses films, au déni des codes d’un cinéma vieillissant, et a créé une œuvre internationalement reconnue. À la fin des années 70, en Angleterre, les punks ont décidé de cracher à la face de l’establishment et de la société (dite) moderne. Ce mouvement, initié par les Sex Pistols, les Clash ou les Damned, a entraîné dans son sillage une véritable révolution musicale, ponctuée par l’émergence d’un nombre impressionnant de groupes dont les noms résonnent encore dans l’histoire de la musique. Ce courant fut appelé “new-wave” ». Nouvelle vague version XXIe siècle, c’est d’abord une première expérience qui a porté ses fruits en 2004 avec un premier album éponyme vendu à plus de 200 000 exemplaires dans le monde, un voyage au cœur de la bossa-nova brésilienne. Les deux coréalisateurs de cet album, Marc Collin et Olivier Libaux, y célèbrent la culture new wave en proposant une lecture inédite de chansons écrites par des groupes reconnus (tels que Joy Division, The Clash ou The Cure) ou malheureusement un peu oubliés (comme XTC, Tuxedomoon, Modern English ou The Specials). Pour cela, ils ont convoqué huit jeunes chanteuses, dont la surdouée Camille. La plupart d’entre elles, nées en même temps que le punk, ne connaissaient pas ces titres avant de les interpréter. « Après ce succès inattendu un peu partout dans le monde, il semblait de plus en plus évident qu’il fallait donner une suite au projet en gardant le même concept, réarranger de façon décalée et personnelle les plus grands titres postpunks du début des années 80 qui sont très rarement repris, car jamais vraiment considérés comme de vraies chansons », indique Marc Collin sur le site du groupe. Il a alors eu l’idée de faire voyager ce répertoire dans un autre espace temps : les Caraïbes, entre 1940 et 1970. Tout comme il avait imaginé pour le premier album « une jeune Brésilienne qui chante Love Will Tear Us Apart sur une plage de Rio dans les années 60 », il a cette fois « rêvé » un jeune Jamaïcain à la guitare sèche, chantant Heart of Glass chez lui, dans la chaleur des faubourgs avoisinants Kingston. En parallèle, il avait aussi en tête une autre scène : une jeune fille aveugle qui chante Fade to Grey dans les couloirs du métro parisien, seule avec son accordéon, dans l’indifférence générale... Pour ce deuxième volet intitulé Bande à part, le collectif Nouvelle vague reprend donc le rock de New Order, Blondie et Billy Idol sur des rythmes latinos riches en percussions et en sonorités originales.
Soirée inaugurale du Festival de Byblos, ce samedi 28 juillet à 20h30, avec le collectif français Nouvelle vague, ou la rencontre d’artistes qui se sont amusés à transporter des classiques du postpunk et de la new wave jusque dans les Caraïbes des années 1940 à 1970.
Marc Collin, producteur de talent et tête pensante du groupe, explique ainsi l’origine du nom : « Nouvelle vague,...