Rechercher
Rechercher

Actualités

La répartition des hôpitaux dans le pays

Selon le syndicat des hôpitaux privés, le secteur a joué un rôle de premier ordre pendant la guerre en l’absence (involontaire) du secteur public. Le secteur hospitalier privé, dont les effectifs sont de 25 000 personnes, ne s’est pas contenté de fournir les services de soins de première nécessité ; il a réussi, de plus, à accompagner les développements dans le domaine médical dans les pays les plus évolués, permettant ainsi au Liban de mériter son surnom d’ «hôpital de l’Orient ». Aujourd’hui, il existe 138 établissements hospitaliers pour de courts et moyens séjours. Ces hôpitaux comptent 9 770 lits qui n’ont pas tous des contrats de coopération avec le ministère de la Santé. Par ailleurs, il existe 18 établissements hospitaliers pour de longs séjours, qui sont affiliés au syndicat des hôpitaux privés et comptent 3 358 lits. Ces hôpitaux fournissent différents services de soins: – 31 centres de cathétérisme vasculaire ; – 22 centres de chirurgie à cœur ouvert ; – 8 centres de radiothérapie ; – 31 centres de lithotripsie ; – 3 centres pour la transplantation de la moelle osseuse ; – 5 centres pour la transplantation rénale ; – 36 centres pour la dialyse rénale ; – un centre pour le traitement des toxicomanes ; – 4 centres pour le traitement des grands brûlés ; – 9 centres pour la fécondation in vitro ; – 10 centres d’ophtalmologie ; – deux machines Pet Scan ; – 28 IRM ; – 90 Ct Scanner. La facture de santé s’élève à deux milliards de dollars, soit 11 % du PIB, conformément aux rapports de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) citées par le syndicat. Quant à la facture hospitalière, elle s’élève à 600 millions de dollars, soit 3,28 % du PIB, et représente 30 % de la facture de santé. La facture d’hospitalisation se répartit entre les organismes d’assurance de santé, dans le cadre de leur budget annuel, comme suit : Quant aux crédits affectés à l’hospitalisation dans le cadre du budget du ministère de la Santé au cours des années 2000 à 2005, ils sont répartis comme suit : Les hôpitaux sont tenus de ne pas dépasser le montant de ces crédits, ce qui les contraint à certains moments à réduire leurs services et à reporter le traitement de « cas froids ». À noter que les hôpitaux gouvernementaux sont couverts par les crédits susmentionnés. La hausse des crédits annuels affectés à l’hospitalisation au ministère de la Santé est due principalement aux causes suivantes: - l’augmentation du coût des soins, surtout le coût des médicaments ; - l’accroissement du nombre de Libanais qui ont recours à la couverture du ministère de la Santé au lieu de contracter une police d’assurance-maladie auprès des compagnies privées. Lors d’une intervention en janvier 2006, le directeur général de la CNSS a dressé un tableau des allocations de la Caisse aux soins hospitaliers de 2000 à 2004. Ce tableau porte sur les personnes assurées par la CNSS et leurs ascendants, soit un million et demi de personnes. Les raisons pour lesquelles la hausse de la facture hospitalière versée par la CNSS est plus importante que la hausse du nombre des assurés sont les suivantes : - Comme mentionné plus haut, cette hausse est due à l’accroissement du coût des soins médicaux; l’intégration de nouvelles tranches d’assurés à la CNSS dont les coûts de soins sont plus élevés que ceux des autres tranches d’assurés (à savoir les assurés facultatifs ; les chauffeurs de taxi… ) ; - L’hospitalisation d’un certain nombre de patients pour des examens qui auraient pu être effectués à l’externe. C’est que le patient paie uniquement 10 % de la facture lors son admission alors qu’à l’externe, il doit s’acquitter de toute la facture et revenir par la suite à la CNSS ; - La hausse de la moyenne de vie en général.



Selon le syndicat des hôpitaux privés, le secteur a joué un rôle de premier ordre pendant la guerre en l’absence (involontaire) du secteur public.
Le secteur hospitalier privé, dont les effectifs sont de 25 000 personnes, ne s’est pas contenté de fournir les services de soins de première nécessité ; il a réussi, de plus, à accompagner les développements dans le domaine...