Rechercher
Rechercher

Actualités

News

Tournée à chaud durant l’été 2006 au Liban, Sous les bombes, la production cinématographique euro-arabe du réalisateur Philippe Aractingi, a été achevée en un temps record, au premier anniversaire de l’arrêt des combats. Dans ce film de 90 minutes, la chiite Zeina, incarnée par Nada Abou Farhat, cherche désespérément le fils qu’elle avait confié à sa sœur dans son village du Liban-Sud. À travers les ruines et dans les centres d’accueil des déplacés, elle se déplace avec Tony (Georges Khabbaz), le chauffeur de taxi chrétien, qu’elle a hélé à son arrivée à Beyrouth. Le Franco-Libanais Philippe Aractingi, auteur d’une quarantaine de documentaires et du long-métrage à grand succès Bosta, a fait le film « à l’envers, sans synopsis ». Il a ajouté, par ailleurs, « qu’il a fait du montage dans un état de tension permanent, sans sommeil. On montait les scènes pour voir ce qu’on faisait », confie Aractingi, qui avoue n’avoir pas voulu montrer des morts « car nous en avons trop vu ». Enfin, il a conclu dans ses propos recueillis par la correspondante de l’AFP, qu’il voudrait que son film soit projeté en Israël car « rien ne se réglera dans le refus de l’autre. C’est pour eux que nous avons fait ce film. Pour dire la souffrance des innocents. » Et enfin d’insister : « Ce n’est pas un film politique. » Béatrice KHADIGE (AFP)
Tournée à chaud durant l’été 2006 au Liban, Sous les bombes, la production cinématographique euro-arabe du réalisateur Philippe Aractingi, a été achevée en un temps record, au premier anniversaire de l’arrêt des combats.
Dans ce film de 90 minutes, la chiite Zeina, incarnée par Nada Abou Farhat, cherche désespérément le fils qu’elle avait confié à sa sœur dans son village...