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Ulcéré par les coupures d’électricité, un jeune pakistanais se suicide Un jeune pakistanais s’est suicidé en se tirant une balle de Kalachnikov en pleine tête pour protester contre les incessantes coupures d’électricité dans son village du nord-ouest du Pakistan, a annoncé hier sa famille. Laiq Sher, âgé de 18 ans, s’est donné la mort samedi après avoir été empêché par ses proches de bloquer une route pour manifester son exaspération face aux coupures de courant dans son bourg près de Peshawar, capitale de la Province de la Frontière du Nord-Ouest (NWFP). D’après des proches et des habitants, M. Sher ne décolérait pas parce que son village ne bénéficiait que de deux heures quotidiennes d’alimentation électrique, de mauvaise qualité de surcroît. Le jeune homme aurait déploré n’avoir aucune influence sur les autorités, mais affirmé pouvoir au moins peser sur son destin, a raconté à des journalistes l’oncle de M. Sher. Il s’est enfermé samedi dans sa chambre avant de se tirer dessus avec son pistolet-mitrailleur. La semaine dernière, des manifestations avaient éclaté dans les rues des grandes villes de Karachi (Sud) et de Lahore (Est) contre les coupures de courant, au moment où le Pakistan subit une vague de forte chaleur. Les « ventres de l’amour » Plus de 1 300 femmes enceintes se sont réunies dimanche à Oeiras, dans la banlieue ouest de Lisbonne, pour attirer l’attention des autorités et de l’opinion publique sur la baisse de la natalité au Portugal. « Notre but est de faire en sorte que la question de la natalité soit discutée, parce que nous sommes le pays de l’Union européenne avec l’indice (de fécondité) le plus bas », a indiqué à la presse un organisateur de ce rassemblement, Carlos Noivo. Au cours de cette journée des « ventres de l’amour », 1 307 femmes ont participé à des tables rondes sur l’allaitement, l’éducation des enfants, le rôle du père dans la grossesse ou encore le yoga avant l’accouchement. Les femmes, venues avec leurs compagnons, ont notamment plaidé pour une politique d’aide aux jeunes ménages et pour des infrastructures pour les enfants. Cette réunion a été inscrite comme le plus important rassemblement de femmes enceintes au Livre Guinness des records. Un Japonais, nouveau doyen de l’humanité, se dit « confus » d’avoir vécu si longtemps Le nouveau doyen de l’humanité, Tomoji Tanabe, un Japonais âgé de 111 ans, a présenté ses excuses pour « avoir vécu si longtemps », immédiatement après avoir reçu, hier, du Livre Guinness des records son certificat d’homme le plus vieux du monde. Né le 18 septembre 1895, M. Tanabe est originaire de la préfecture de Miyazaki, sur l’île méridionale de Kyushu, qui abrite de nombreux centenaires japonais. « Ce n’est pas un événement spécial », a réagi avec modestie le nouveau doyen en recevant des mains du maire de Miyakonojo, son village natal, le certificat du Livre Guinness. « J’ai vécu trop longtemps. Je suis confus », a-t-il ajouté. M. Tanabe rejoint sa compatriote Yone Minagawa, 114 ans, doyenne de l’humanité, et également originaire de Kyushu. Ingénieur de formation, Tomoji Tanabe affirme que sa sobriété, accompagnée d’une alimentation saine, à base de végétaux et pauvre en lipides, sont le secret de sa longévité, selon un employé municipal. Ce Japonais est devenu l’homme le plus vieux du monde à la suite du décès d’Emiliano Mercado del Toro, originaire de Porto Rico, décédé à l’âge de 115 ans le 24 janvier dernier. Détenteur de la palme de la longévité mondiale, le Japon compte près de 30 000 centenaires, dont une majorité de femmes, selon le gouvernement.