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Actualités

Basket-ball La NBA nourrit ses velléités d’hégémonie planétaire

La saison NBA s’est achevée sur un duel entre les Spurs de San Antonio et les Cavaliers de Cleveland qui a marqué les derniers soubresauts de cette année sur les parquets. Cette opposition entre les Cavs et la franchise texane de Tony Parker a été suivie par les téléspectateurs de 205 pays et commentée en 46 langues différentes. Jamais la série finale n’avait fait l’objet d’une telle médiatisation. Alors qu’intra-muros les affluences ont tendance à légèrement régresser autour des parquets, notamment à cause des prix pratiqués par les clubs, cette mondialisation de l’actualité NBA va dans le sens de l’internationalisation des effectifs. Jamais autant de joueurs non américains n’ont été des acteurs majeurs, à l’image de l’Allemand Dirk Nowitzki (Dallas), viré d’entrée de jeu mais premier Européen élu MVP de la saison régulière. À plus haut niveau encore, San Antonio et Cleveland alignaient pas moins de neuf étrangers sur le terrain, avec en tête de proue le fameux « Big Three » des Spurs formé par le Français Parker (MVP de la finale, encore une première), l’Argentin Ginobili et aussi Duncan, international américain mais natif des îles Vierges. Du côté des Cavs, Ilgauskas (Lituanie), Pavlovic (Serbie) et Varejao (Brésil) ne sont pas non plus des faire-valoir même si l’étendard de l’équipe se nomme LeBron James, un enfant surdoué de l’État. Voilà pour les faits, visibles par tous, exposés à la face du monde. En coulisses, la NBA tire aussi sur quelques ficelles pour nourrir ses velléités d’hégémonie planétaire. On pense notamment au programme « NBA Cares », développé depuis moins de deux ans et dont le but est d’investir dans la société civile. Louable dans l’esprit, « NBA Cares » ne néglige pas le fait que le monde est un marché économique exploitable, nombre de ses initiatives étant notamment tournées vers l’Afrique (créations d’hôpitaux, fondations pour enfants malades, aides aux œuvres de charité). Aux États-Unis, la NBA s’est signalée en invitant ses joueurs à aider (bénévolement) à la reconstruction de La Nouvelle-Orléans après le passage du cyclone Katrina en août 2005. Ce fut l’occasion de voir Amare Stoudemire (Phoenix Suns) jouer au maçon et au charpentier puisque 20 maisons ont été retapées par lui et ses pairs. Dans un autre registre, le nouveau triple champion NBA Tony Parker a choisi de visiter plusieurs écoles pour y lire des histoires en français. Des chiffres publiés récemment par la Ligue font état de 300 000 heures de travaux communautaires, de 50 millions de dollars de dons (dont 1,5 pour la Louisiane) et de la construction de 170 lieux de vie associative à travers le pays.
La saison NBA s’est achevée sur un duel entre les Spurs de San Antonio et les Cavaliers de Cleveland qui a marqué les derniers soubresauts de cette année sur les parquets.
Cette opposition entre les Cavs et la franchise texane de Tony Parker a été suivie par les téléspectateurs de 205 pays et commentée en 46 langues différentes.
Jamais la série finale n’avait fait l’objet...