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La NBA paye bien mais fait mal

Les joueurs NBA sont certes grassement payés, mais ils sont aussi de plus en plus souvent blessés. Une enquête publiée par la Ligue en cette fin de saison montre une recrudescence inquiétante des blessures frappant les acteurs du championnat nord-américain. Seulement 16 d’entre eux, sur 450, ont pu disputer toutes les rencontres de leurs franchises. Fait exceptionnel, le patron de la NBA, David Stern, avait dû inviter cinq joueurs supplémentaires au All Star Game en février pour remplacer des titulaires blessés. Cette avalanche a plusieurs explications, en commençant par le nombre de matches trop élevé de la saison régulière (82). Les joueurs engagés en playoff pouvant disputer, pour certains, jusqu’à 100 rencontres sur une courte période allant de novembre à juin. Des déplacements multiples, avec de nombreux décalages horaires, à l’échelle d’un pays-continent, sont également mis en cause. À tel point que sept clubs ont même vu tous leurs joueurs sur le flanc à un moment ou un autre de la saison. Parmi les plus vaillants, on recense des garçons dont les temps de jeu sont pourtant importants, à l’image du All Star Vince Carter (New Jersey) ou encore Tim Duncan, toujours en course avec San Antonio, et Tashauyan Prince parvenu jusqu’en finale de conférence à Detroit. Des dollars par millions Si ce métier les expose donc à quelques pépins physiques, rarement insurmontables, les joueurs NBA bénéficient tout de même de généreuses compensations. Surtout les pivots confirmés, une denrée devenue rare, qui perçoivent en moyenne 4,6 millions de dollars par an. Les joueurs occupant ce poste, et surtout s’ils sont recensés au-delà des 2,10 m sous la toise, sont payés un million de plus (toujours en moyenne annuelle) que les meneurs de la Ligue. Et cela pour une raison toute simple parfaitement résumée par un récent article de USA Today dans lequel on pouvait lire : « À Philadephie, par exemple, il est facile de trouver à chaque carrefour des gars de 1,90 m capables de jouer au basket. Mais des bonhommes de 2,15 m, jamais. » Le pivot reste l’homme de base, la perle précieuse sans laquelle il est difficile de rêver au titre suprême, même si les Bulls de Chicago ont démontré le contraire dans les années 90. Les plus gros chèques signés par les propriétaires de franchises sont donc à l’ordre de Kevin Garnett (21 millions) ou encore du vieillissant Shaquille O’Neal (20 millions). Mais même d’obscurs géants tels Brad Miller ou Kwane Brown encaissent plus de huit millions de dollars par an.
Les joueurs NBA sont certes grassement payés, mais ils sont aussi de plus en plus souvent blessés.
Une enquête publiée par la Ligue en cette fin de saison montre une recrudescence inquiétante des blessures frappant les acteurs du championnat nord-américain.
Seulement 16 d’entre eux, sur 450, ont pu disputer toutes les rencontres de leurs franchises.
Fait exceptionnel, le patron de la...