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Football - Le Betis Séville engage l’entaîneur Francisco Chaparro pour la dernière rencontre de la saison face à Santander Le premier échec en Espagne du « machote » Luis Fernandez

L’entraîneur français Luis Fernandez, évincé sans ménagement dimanche du Betis Séville à seulement une journée de la fin de la Liga, a échoué pour la première fois en Espagne, après des passages réussis à l’Athletic Bilbao et à l’Espanyol Barcelone. Luis Fernandez apparaît comme le fusible choisi par l’actionnaire majoritaire du Betis, Manuel Ruiz de Lopera, pour calmer l’ire des supporteurs après l’humiliation à domicile contre Osasuna (5-0), mais le discours du « machote » (viril), son surnom en Espagne, ne passait plus. Il a même sans doute été soulagé par ce licenciement, comme l’a laissé entendre hier le président du Betis, José Leon : « Pour vous dire la vérité, quand nous avons parlé, il n’a pas opposé beaucoup de résistance et il a accepté. » Les dirigeants du Betis, qui se situe un point au-dessus de la zone de relégation, espèrent ainsi provoquer le fameux choc psychologique dû au changement d’entraîneur avant le déplacement décisif à Santander. « Nous sommes convaincus que (Francisco) Chaparro (le nouvel entraîneur) remportera les trois points, confirmant l’adage : à nouvel entraîneur, victoire assurée », a déclaré le président du club sévillan. Pour Luis Fernandez, il s’agit d’un échec retentissant, son premier en terre espagnole, où il est né en 1959 (Tarifa, Sud). Il avait été choisi en janvier parmi plusieurs candidats (dont l’ancien sélectionneur de l’équipe de France Jacques Santini) pour sauver le club, alors en position de relégable (après 16 journées). Échecs « Je suis fait pour ce genre de challenge », assurait-il alors, fort de son passage réussi à l’Espanyol Barcelone, sauvé de la relégation à l’issue de la saison 2003-2004 après un départ catastrophique. L’homme fort du Betis, Manuel Ruiz de Lopera, avait également dû mettre dans la balance le bilan du Français à la tête de l’Athletic Bilbao. Le club basque a en effet obtenu son meilleur classement des 20 dernières années sous les ordres de Luis Fernandez : une 2e place à l’issue de la saison 1997-1998. Mais au Betis, « l’effet Fernandez » n’a pas duré. Après un bon début, une victoire 1-0 contre le Celta Vigo, et d’honnêtes résultats face aux cadors de la Liga (match nul sur les terrains du Real Madrid et du FC Barcelone), l’équipe a perdu trop de points à domicile pour pouvoir assurer son maintien plus tôt. Depuis son départ de l’Espanyol en juin 2004, Luis Fernandez – également animateur radio – enchaîne les échecs au poste d’entraîneur : six mois à al-Rayyan (QAT), six au Betar Jérusalem (ISR), sept au Betis Séville... Il a également perdu beaucoup du prestige dont il jouissait en Espagne après avoir déjà abîmé son image de gagneur en France lors de son second passage au Paris-SG (décembre 2000-mai 2003).
L’entraîneur français Luis Fernandez, évincé sans ménagement dimanche du Betis Séville à seulement une journée de la fin de la Liga, a échoué pour la première fois en Espagne, après des passages réussis à l’Athletic Bilbao et à l’Espanyol Barcelone.
Luis Fernandez apparaît comme le fusible choisi par l’actionnaire majoritaire du Betis, Manuel Ruiz de Lopera, pour calmer...