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Le Congrès US veut une stratégie basée sur le rapport Baker-Hamilton

Un groupe de sénateurs américains a introduit mardi un texte visant à faire du rapport du Groupe d’études sur l’Irak la base d’un changement de stratégie en Irak. Coprésidé par l’ex-secrétaire d’État James Baker, le rapport, présenté en décembre dernier, préconise notamment un calendrier de retrait des troupes américaines d’Irak d’ici à 2008. « Les Américains veulent qu’une solution soit trouvée en Irak », a déclaré le sénateur démocrate Ken Salazar, un des auteurs du texte. Pour sa part, le sénateur républicain Lamar Alexander a estimé que « pour le salut des troupes américaines en Irak et de leurs familles, Washington doit mettre de côté les querelles partisanes et trouver une solution de compromis afin de parvenir à une sortie d’Irak ». Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a indiqué que les démocrates comptaient prochainement revenir à leur demande de retrait des troupes lors d’un nouveau vote de financement dans quelques semaines. Pour sa part, le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a indiqué qu’il y avait un « sentiment grandissant » parmi ses collègues que le Groupe d’études sur l’Irak avait fait des recommandations utiles. D’autre part, l’Irak a été au centre des préoccupations lors du troisième débat télévisé des candidats républicains à la Maison-Blanche en 2008. Ils ne se sont pas privés de critiquer leurs adversaires démocrates, accusés de faiblesse. « Nous devons réussir en Irak », a déclaré John McCain. Il s’en est pris à la sénatrice Hillary Clinton qui avait affirmé lors du débat démocrate que le conflit en Irak « était la guerre de George W. Bush ». « Lorsque Bill Clinton était président, a-t-il déclaré, on ne disait pas que la guerre du Kosovo était la guerre de Bill Clinton ». « Ce ne sont pas les présidents qui perdent les guerres, ce sont les nations » a-t-il dit. Rudolph Giuliani a quant à lui assuré « qu’envahir l’Irak était la chose à faire ». « Il était impensable, a-t-il dit, de laisser Saddam Hussein à la tête de l’Irak pour lutter contre le terrorisme. » Jim Gilmore a, lui, estimé que « l’intêret des États-Unis est de créer le plus de stabilité possible au Moyen-Orient ». Seul Ron Paul a estimé que « plus tôt les troupes américaines reviendront à la maison, mieux ça sera ». « C’était une erreur d’aller en Irak, ce serait une erreur d’y rester », a-t-il dit.
Un groupe de sénateurs américains a introduit mardi un texte visant à faire du rapport du Groupe d’études sur l’Irak la base d’un changement de stratégie en Irak. Coprésidé par l’ex-secrétaire d’État James Baker, le rapport, présenté en décembre dernier, préconise notamment un calendrier de retrait des troupes américaines d’Irak d’ici à 2008. « Les Américains...