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PHOTOGRAPHIES - À la galerie de l’Institut français de Barcelone jusqu’au 15 juin Survivants d’un génocide, les Arméniens de Bourj Hammoud revisités

Après avoir photographié les Villes japonaises, exposées à la galerie Rochane à Beyrouth en juin 2005, après avoir figé les Flamencos dans leurs plus belles postures et présenté le fruit de ce travail à Nîmes en septembre 2005, puis au Maroc, en janvier 2006, Ariane Atéchian Delacampagne s’est intéressée aux Arméniens de Bourj Hammoud, chers à son cœur. En effet, cette photographe professionnelle d’origine arménienne, née au Liban, qui vit et travaille entre Paris et New York, a tenu à partager son regard esthétique et affectif sur cette communauté qui s’est organisée au Liban à la fin des années 1920. À travers de saisissants portraits de vieillards en noir et blanc, c’est toute une société repliée sur elle-même, dans un quartier de plus en plus oublié, qui est ainsi immortalisée. « Dans cinq ans, dans dix ans, écrivait Christian, l’époux d’Ariane, avant de disparaître prématurément, Bourj Hammoud n’existera plus. » « C’est pourquoi, poursuit-il, en dehors de leur intérêt proprement esthétique, ces photographies – issues d’un reportage de plusieurs années sur le terrain qui n’a pu être mené à bien que grâce à la connaissance intime de la langue et de la culture arméniennes que possède la photographe – constituent un témoignage exceptionnel, voire irremplaçable, sur ce monde émouvant, mélancolique et vraisemblablement promis à la disparition. »
Après avoir photographié les Villes japonaises, exposées à la galerie Rochane à Beyrouth en juin 2005, après avoir figé les Flamencos dans leurs plus belles postures et présenté le fruit de ce travail à Nîmes en septembre 2005, puis au Maroc, en janvier 2006, Ariane Atéchian Delacampagne s’est intéressée aux Arméniens de Bourj Hammoud, chers à son cœur. En effet, cette...