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Les lecteurs ont voix au chapitre

Décret et contre-décret Si pour cet été la grande peur des Libanais est de voir s’affronter deux gouvernements et deux légalités, déjà les décrets publiés au Journal officiel sans la signature du président de la République posent un grand problème quant à leur avenir en général et au sort du pays en particulier. Par héritage et en vertu d’un décret loi-k 11 213 daté du 20/2/1948, émanant du ministère des Transports, m’autorisant à exploiter pour 99 ans à Ras-Beyrouth une plage, le Sporting Club, je viens d’être informé, sans avis préalable, par un membre de l’opposition, de la publication au Journal officiel n° 28, daté du jeudi 17 mai 2007, page 2 628, d’un décret-loi n°312 me privant, sans aucun préavis, de ce droit. Le plus choquant dans cette affaire, c’est que le président de la République – et ici on ne peut que le remercier très fort – a refusé à deux reprises, le 5/4/2007 et le 24/4/2007, de signer ce décret. Lequel, malgré son refus, a été publié. Aujourd’hui, le pays est dévasté, les dettes sont énormes et les Beyrouthins en particulier ont vu toutes leurs propriétés volées et sont maintenant ruinés. De grâce, assez ! Antoine SABBAGHA Un peu de dignité Alors que le pays est au bord du précipice, que la population est minée par l’angoisse du lendemain, fatiguée de vivre au rythme des bombes et des attentats, ils ont osé manifester leur joie et célébrer l’événement par d’énormes, gigantesques, grandioses feux d’artifice aux sons terrifiants, nous replongeant l’espace d’un soir dans l’horreur d’une guerre tant redoutée. Quelle honte, messieurs ! Quel manque de respect ! Si ce n’est pour nos nerfs à fleur de peau, nos journées d’inquiétude et nos soirées d’angoisse attendant le retour de nos enfants, alors par respect pour la douleur des mères qui n’ont pas fini de pleurer leurs fils et par décence pour ces soldats qui continuent de tomber pour que vive ce pays en paix, laissez éclater votre joie dans le silence et la dignité. Lamia SFEIR DAROUNI Métamorphose La guerre de Nahr el-Bared, le vote du Conseil de sécurité de l’ONU pour la création d’un tribunal international, les trois messages explosifs d’Achrafieh, Verdun et Aley, le rapprochement inattendu entre les représentants du peuple palestinien et le gouvernement libanais alors que le coup de grâce est porté à une organisation terroriste… Tous ces événements s’enchevêtrent à un moment où le changement au sommet de l’État libanais vient à terme. Est-ce une coïncidence ou un plan préétabli ? Et si cette élection n’avait pas lieu ?... Ne serait-ce pas alors le passage du Liban d’un État mosaïque et archaïque à un nouveau Liban fédéral, moderne et démocratique ? Une métamorphose dans la douleur, mais salutaire pour les générations futures. Toufic KLAT


Décret et contre-décret


Si pour cet été la grande peur des Libanais est de voir s’affronter deux gouvernements et deux légalités, déjà les décrets publiés au Journal officiel sans la signature du président de la République posent un grand problème quant à leur avenir en général et au sort du pays en particulier.
Par héritage et en vertu d’un décret loi-k 11 213...