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Célébration Le Centre Pompidou fête ses 30 ans, Paris, l’art et les artistes

Le Centre Georges Pompidou fête ses 30 ans, Paris, l’art et les artistes avec « Airs de Paris », vaste exposition mêlant peinture, installations, vidéo, design et architecture pour évoquer l’urbain, la ville d’aujourd’hui et ses changements, vus par des artistes et créateurs. L’exposition présente jusqu’au 15 août, sur plus de 2 000 m2, deux volets, l’un consacré aux « arts visuels » avec les œuvres de 54 artistes, le second à l’architecture, au paysage et au design, avec 19 projets de créateurs. Un tiers des quelque 150 œuvres présentées dans la première section sont des productions nouvelles. Paris « n’est pas le sujet de l’exposition », dit à l’AFP Alfred Pacquement, directeur du Musée national d’art moderne. « Le sujet, c’est l’art et les artistes, les mutations du monde contemporain et la façon dont elles sont abordées par les artistes », pas obligatoirement français, qui ont vécu, vivent et travaillent à Paris, dit-il. En guise de clin d’œil aux 30 ans d’existence de « Beaubourg », le titre de l’exposition fait référence à l’œuvre, présentée dans la première salle, Air de Paris (sans « s ») de Marcel Duchamp dont une rétrospective inaugura l’ouverture du centre en 1977. Cette ampoule de verre de 50 cm3 avait été vidée de son sérum physiologique par Duchamp en 1919, rescellée et estampillée du titre Air de Paris, avant d’être offerte à des amis collectionneurs américains. Il « exprime l’idée d’un air de Paris qui n’est pas figé, que l’on peut transporter », dit M. Pacquement. L’idée est de montrer « Paris, lieu de résidence et point de départ pour la créativité des artistes, avec sa diversité, son effervescence, ses échanges », ajoute Christine Macel, commissaire de l’exposition avec Valérie Guillaume. Les œuvres sont signées des noms les plus célèbres de l’art contemporain, Daniel Buren, Jacques Villéglé, Sophie Calle ou Louise Bourgeois, des moins connus du grand public, Gordon Matta-Clark, Bertrand Lavier, Gérard Gasiorowski, Nan Goldin, Jean-Luc Moulène ou Tatiana Trouvé et d’une part non négligeable de jeunes artistes. L’artiste albanais Anri Sala propose les numéros de téléphone de – vrais – taxis de Birmingham, Paris ou Miami où l’on peut entendre une de ses bandes sonores (qui peut être « podcastée »). Vincent Lamouroux invente un « pentacycle » qu’il chevauche sur vidéo, tandis qu’une œuvre de 1990 de Chris Marker rassemble des dizaines de télévisions et ordinateurs. Melik Ohanian dissimule une carte des villes du monde sous un caisson lumineux et Philippe Rahm projette, dans une pièce meublée de deux banquettes, une lumière jaune intense censée provoquer le sommeil. Le second volet de l’exposition, architecture et design, évoque le paysage avec un mur végétal de Patrick Blanc, la ville, avec une architecture de Zaha Hadid, un jeu vidéo interactif de Virtools-Dassault Systèmes ou l’avenir avec des projets de navettes spatiales. En parallèle à l’exposition, qui propose de nombreux spectacles ou manifestations, fonctionne depuis un an un grand forum de discussions sur Internet animé par des sociologues et philosophes. « Airs de Paris » n’est « ni un hommage ni un bilan, mais un point de vue du centre sur la scène contemporaine », conclut M. Pacquement. Fabienne FAUR (AFP)
Le Centre Georges Pompidou fête ses 30 ans, Paris, l’art et les artistes avec « Airs de Paris », vaste exposition mêlant peinture, installations, vidéo, design et architecture pour évoquer l’urbain, la ville d’aujourd’hui et ses changements, vus par des artistes et créateurs.
L’exposition présente jusqu’au 15 août, sur plus de 2 000 m2, deux volets, l’un...