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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - Jusqu’au 13 mai, au palais de l’Unesco Promenade picturale dans l’univers « baudelairien » de Maurice Bonfils

« Je ne peins pas dans l’objectif de vendre. Je peins pour me balader. Je veux me promener dans ma peinture », prévient d’emblée Maurice Bonfils, peintre et architecte qui, de retour de France, où il vient de présenter une sélection de ses œuvres au Centre Jacques Prévert à Châtillon, vous convie à le suivre dans sa balade picturale au palais de l’Unesco, où il présente, jusqu’au 13 mai, une rétrospective partielle de son travail artistique. À travers une cinquantaine de toiles, élaborées au cours de ces vingt dernières années et regroupées sous le titre de Témoignage de peintre, Maurice Bonfils, digne héritier d’une lignée de « faiseurs d’images », entraîne le visiteur dans l’univers particulier de sa peinture : une sorte de jardin fleuri de toiles foisonnantes d’ornementations, de figures et de couleurs. Des tableaux d’inspiration « baudelairienne », aux scènes baignant entre deux mondes, entre rêve et réalité. Une profusion d’« images » sensuelles, mystérieuses, baroques, recelant, sous une superposition de touches chaudes et contrastées, une humanité sensible. Une aura poétique Des paysages – souvent déstructurés – aux natures mortes, au cubisme teinté d’orientalisme, en passant par les portraits – avec une claire prédilection pour l’éternel féminin –, les compositions végétales, les bouquets... Les thèmes et les styles varient chez ce peintre pourfendeur de la monotonie, sans pour autant se départir d’une touche spécifique : une aura qui enveloppe ses sujets et personnages d’un halo de poésie. Influencé par l’art islamique, les icônes byzantines, Cézanne, Van Gogh, Matisse ou encore César Gemayel, Georges Cyr et Manetti, dont il fréquente très jeune les ateliers, Maurice Bonfils tire de ce kaléidoscope de références une attention prononcée au dessin, à la composition et à l’harmonie des couleurs. Sur toiles ou sur carton dur, ses huiles et plus rarement ses mixed-médias (pastel, gouaches et huiles légères) sont autant de témoignages en peinture de ses émotions. Des sentiments, des émois, des fulgurances, une certaine tendresse aussi se reflètent dans les paysages puissants ou au contraire évocateurs d’enfance, les figures de femmes à la sensualité évasive ou à la maternité méditative, les compositions symboliques, notamment celles réalisées durant la guerre de l’été et qui, à travers une Migration de Cana ou une Mère à l’enfant, dégagent, à coup de traits épurés, une subtile intensité dramatique. « Devant mon chevalet, ce n’est pas la description qui m’intéresse. Mais la transmission, le témoignage de l’émotion que je ressens devant un paysage, un visage ou une situation », assure encore celui qui n’aime rien tant que « peindre à haute voltige »... des toiles traversées de vibrations humanistes ! Une exposition ouverte au public tous les jours de la semaine, dimanche inclus, de 10h00 à 20h00. Zéna ZALZAL
« Je ne peins pas dans l’objectif de vendre. Je peins pour me balader. Je veux me promener dans ma peinture », prévient d’emblée Maurice Bonfils, peintre et architecte qui, de retour de France, où il vient de présenter une sélection de ses œuvres au Centre Jacques Prévert à Châtillon, vous convie à le suivre dans sa balade picturale au palais de l’Unesco, où il présente,...