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Actualités - RENCONTRE

RENCONTRE - Invité par l’association Amitié libano-mexicaine Le Liban, une passion pour Antonio Traboulsi 

aÀ l’invitation de l’association Amitié libano-mexicaine, Antonio Traboulsi a répondu présent comme d’habitude. Pour lui, une visite dans son cher Liban (pays d’origine) est toujours une occasion pour entreprendre un projet ou finaliser un autre. Une manière à lui de réaffirmer que le pays du Cèdre est sa passion. A ccompagné de sa femme, l’homme, dont l’œil brille lorsqu’on évoque devant lui ce pays, a parcouru des milliers de kilomètres afin de réaliser un rêve, écrire un livre sur le Liban. « C’est un projet que je nourris depuis des années, affirme Antonio Traboulsi, et je crois qu’il va enfin prendre forme. » Et sa femme d’insister : « C’est sans aucun doute le projet de sa vie. » Né au Mexique, le jeune Traboulsi ne cesse de penser au pays dont lui parle son père et qu’il n’a jamais connu. Le moment venu, il commence à multiplier les voyages pour retrouver ses racines. Lorqu’en 1962 un premier Centre culturel libanais voit le jour au Mexique, Traboulsi propose ses services. Il en devient très vite l’instrument de diffusion. Plus tard, il reprendra les mêmes principes en mettant sur pied une fondation culturelle qui a pour charge non seulement de faire connaître le folklore libanais, mais aussi toutes les disciplines artistiques qui foisonnaient à l’époque dans ce pays en expansion. De même, le périodique al-Khawater, qui était distribué au Mexique, allait être l’objet de restructuration. « La culture libanaise était, à mon avis, insuffisamment représentée et j’avais pour mission de rétablir cette situation, avoue Traboulsi. Lors de mes fréquents voyages au Liban, j’emportais avec moi des livres, des toiles ainsi que des meubles qui pouvaient illustrer le Liban. Il fallait que la communauté libanaise établie au Mexique (presque un quart de million de Libanais) accompagne étroitement l’évolution artistique du pays du Cèdre. » « Et si, actuellement, cette fondation a beaucoup progressé, c’est grâce à l’association Amitié libano-mexicaine qui a été d’un grand support, poursuit-il. Ainsi, je cite parmi les projets entrepris, les toiles réalisées par les élèves des écoles libanaises dans le cadre du concours Fabriano sur le thème : “Le Mexique vu par les Libanais”. Ces toiles ont fait le tour de la communauté libanaise, constituant un pont entre les deux pays. » Aujourd’hui, Traboulsi est fier de constater que le Centre culturel et sportif libanais au Mexique est le plus grand en Amérique latine et compte parmi les plus riches bibliothèques et vidéothèques. « Si la communauté libanaise est très intégrée au Mexique, elle a cependant un grand respect pour ses racines et ses traditions, avec un souci constant de l’avenir du Liban, dit-il. Ainsi, un de nos projets imminents (avec la fondation Alfredo Harp Helu) est de planter des cèdres dans la forêt supérieure de la région des Cèdres. » S’attelant actuellement à achever son livre, Antonio Traboulsi a effectué un repérage des lieux pour faire des photos qui illustreront ses travaux. Rédigé à la première personne, Yo Soy Lebano (Je suis le Liban) raconte l’histoire de la naissance du Liban jusqu’à nos jours, les changements de société, l’économie, les traditions et l’art du pays. Un ouvrage qui sera accompagné de deux autres, l’un abordant l’histoire de l’émigration des Libanais et l’autre sur l’historique de la fondation. Une sorte de triple affirmation de l’amour d’Antonio Traboulsi pour le pays de lait et de miel. Colette KHALAF Parcours Né à Mexico, Antonio Traboulsi poursuit ses études primaires et secondaires chez les frères maristes. Diplômé en littérature espagnole, il a également réalisé huit films et interprété plusieurs rôles au théâtre, organisé des colloques et des récitals libanais sur Gibran Khalil Gibran. 1958 : il termine sa licence en gestion d’entreprises. 1958-1961 : il complète sa carrière en arts scéniques à l’Institut cinématographique, théâtral et de radio et télévision de l’Association nationale des acteurs. 1962-1964 : doctorat en direction théâtrale. 1965 à 1999 : fondateur et directeur du ballet folklorique libanais de Mexico. 1966-2002 : fondateur et directeur de la Fondation culturelle et artistique littéraire libanaise du Mexique. 1972-1992 : directeur général du magazine le Liban au Mexique. 1987-2007 : cofondateur et directeur général des magazines al-Khawater et Libano 2000. 1999-2007 : directeur du comité culturel de diffusion libanaise du Centre libanais. Il est détenteur de plusieurs reconnaissances.

aÀ l’invitation de l’association Amitié libano-mexicaine, Antonio Traboulsi a répondu présent comme d’habitude. Pour lui, une visite dans son cher Liban (pays d’origine) est toujours une occasion pour entreprendre un projet ou finaliser un autre. Une manière à lui de réaffirmer que le pays du Cèdre est sa passion.


A ccompagné de sa femme, l’homme, dont l’œil brille...