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Joakim Noah à l’heure du grand saut

Les lumières de la fête se sont éteintes. Pour l’éternité, Joakim Noah et Florida seront les seuls, depuis 1992, à avoir conservé leur titre de champions universitaires. Et maintenant ? Le fils de l’ancien tennisman vainqueur de Roland-Garros va faire le grand saut : c’est acquis. Il jouera la saison prochaine en NBA. Reste à savoir où ? Et pour y faire quoi ? Respecté aux États-Unis, loué pour son énergie, le joueur n’en présente pas moins des lacunes, le réel niveau du championnat NCAA étant souvent surestimé. Mentalement, Joakim Noah, très mobile et rapide pour sa taille (2,10 m), ne craint pas les terribles joutes de la grande Ligue. Techniquement pourtant, il ne possède aucun mouvement offensif dos au panier digne de ce nom, et sera donc contraint de jouer loin du cercle. Très longiligne, le « Frenchie » devra également s’étoffer. Dès lors, son adaptation ou pas à la NBA dépendra beaucoup de l’état d’esprit de la franchise dans laquelle il va atterrir. Il aimerait jouer pour les Knicks, au mythique Madison Square Garden, pour sa ville natale de New York. Peu probable. En revanche, plusieurs équipes dignes d’intérêt comme Detroit, Philadelphie, voire Memphis, Milwaukee et Portland, qui bénéficient d’un ticket pour la « lottery pick » (les 10 premiers choix de la draft, NDLR), ont manifesté leur intérêt. Dans le lot, il y a aussi une franchise majeure qui n’est autre que Phoenix, là où évolue déjà un certain Boris Diaw. La destination serait particulièrement confortable pour le jeune Noah, véritable joyau brut qui demande à être travaillé.
Les lumières de la fête se sont éteintes. Pour l’éternité, Joakim Noah et Florida seront les seuls, depuis 1992, à avoir conservé leur titre de champions universitaires. Et maintenant ?
Le fils de l’ancien tennisman vainqueur de Roland-Garros va faire le grand saut : c’est acquis. Il jouera la saison prochaine en NBA. Reste à savoir où ? Et pour y faire quoi ?
Respecté aux...