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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION Vernissage ce soir, à 18h00, à l’ambassade d’Italie, d’« Intersections culturelles » L’art libanais à l’italienne...

L’Italie, on le sait, est la capitale de l’art sous toutes ses formes. Peinture, sculpture, architecture, céramique, mosaïque et, plus tard, design y ont depuis toujours éclos comme fleurs au soleil. Ses écoles, académies, ateliers et instituts d’art ont aussi, de tout temps, attiré les apprentis artistes du monde entier. Ceux, notamment, en provenance du Liban où, depuis Daoud Corm et Habib Srour, plusieurs générations d’artistes s’y sont formés. Cette quasi-tradition de spécialisation artistique en Italie se poursuit de nos jours. Avec un résultat toujours à la hauteur des espérances. La preuve par huit. Comme ces huit artistes libanais ayant tous suivi une formation au pays de Dante et qui présentent dans le grand salon de l’ambassade d’Italie (Baabda) des pièces de leur travail. Organisée par le Centre culturel italien en collaboration avec l’Association des diplômés libanais d’Italie, cette exposition collective d’œuvres diverses met en lumière les « Intersections culturelles » entre artistes libanais et arts italiens. Petit tour en avant-première du vernissage de ce soir à 18h00 : Sculpteur et professeur de dessin et de sculpture (à l’UL, l’USEK et la LAU), Naïm Doumit a gardé de ses années de formation à l’Académie des beaux-arts de Rome, à la fin des années soixante, le goût des formes élégantes et épurées. Un style délicat, illustré dans la présente exposition par une série de silhouettes longilignes reproduites sur bois lisse ou sur papier. Également professeur à l’Université libanaise, May Abboud offre, à travers un assemblage de belles pièces rondes et sensuelles en céramique émaillée, un aperçu de son talent développé, dans les années soixante-dix, à l’Institut artistique d’État de Sesto Fiorentino. Peintre de la nature, Roger Harb s’est spécialisé dans cette discipline aux Beaux-Arts de Rome en 1989. Ses paysages nuageux, volcans en ébullition, torrents en cascades et mers démontées sont représentés d’une touche romantique, passionnée et impétueuse. Mosaïque d’inspiration romaine pour Ghassan Attar, diplômé en 1976 en arts décoratifs auprès de l’Académie des beaux-arts de Ravenne et spécialisé en mosaïque et lithographie. Délicatesse de la touche pour dire la Guerre, Le paradis perdu, ou encore L’espérance chez Aïda Farhat, diplômée en arts décoratifs des Beaux-Arts de Florence en 1992. Profusion de la création et inspiration religieuse et mythologique dominante chez Issam Khaïrallah, professeur d’art à l’USEK, qui présente des peintures, à l’huile ou à l’aquarelle, et des sculptures en marbre, bois ou bronze. Cet artiste qui s’est spécialisé en peinture, sculpture et restauration à l’Académie Albertine de Turin en 1980 semble animé par une intarissable curiosité qui le pousse à expérimenter tous les styles, les matériaux et les médiums. Dans un mélange des genres techniquement réussi, mais parfois inégal du point de vue artistique. Diplômé en scénographie de l’Académie des beaux-arts de Naples, Ali Mousmar, professeur à l’institut des beaux-arts de l’UL, présente des sketchs sur le thème du décor de théâtre. Enfin, parmi les tableaux de Hassan Badawi se détache une grande peinture sur toile libre reproduisant, au moyen de fragments de scènes et de lieux, des Impressions de Beyrouth. Une pièce d’une belle sensibilité, réalisée en 1982 par ce professeur d’histoire de l’art à l’UL, qui, son diplôme des Beaux-Arts de Rome en poche, a poursuivi, au début des années quatre-vingt-dix, une spécialisation en archéologie auprès de l’Institut pontifical d’archéologie chrétienne de Rome. Une palette d’œuvres variées et différentes qui dégagent toutefois une impression générale de raffinement et d’esthétisme. À l’italienne... Z.Z. L’exposition, ouverte au public, se tiendra jusqu’au 3 mai. Puis du 20 mai à début juillet.
L’Italie, on le sait, est la capitale de l’art sous toutes ses formes.
Peinture, sculpture, architecture, céramique, mosaïque et, plus tard, design y ont depuis toujours éclos comme fleurs au soleil. Ses écoles, académies, ateliers et instituts d’art ont aussi, de tout temps, attiré les apprentis artistes du monde entier. Ceux, notamment, en provenance du Liban où, depuis Daoud...