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Les lecteurs ont voix au chapitre

Cri du cœur Ma pensée va chaque jour aux jeunes, en cette période plus que cruciale. Et si quelqu’un aujourd’hui peut les éclairer, les conseiller, c’est bien nous qui avions leur âge et qui avons vécu avant eux les mêmes événements. Aux jeunes Libanais, je dis : Ne succombez pas au suivisme qui contrôle notre société et manipule nos sentiments. Vous avez un avenir à bâtir et seules vos décisions libres seront garantes de ce que vous serez un jour. Que ce soit à l’école ou à l’université, vous avez un devoir : celui de réussir. Étudiez, maîtrisez votre formation et prônez la connaissance. Ce sont elles qui feront de vous des hommes et non les armes que vous manipulez dangereusement. Des hommes comme vous, le pays en a besoin, des hommes qui ont l’arme de la culture face à la répression et à la violence. Ne vous laissez pas manipuler par des idées, des promesses, des calculs politiciens. Ma crainte repose sur les événements de ces dernières semaines. Gare aux fautes commises à votre égard et malédiction à ceux qui vous portent en boucliers. Que connaissez-vous de l’histoire du Liban, du parcours de ses dirigeants ? Vous avez 17 ans, 22 ans et le droit de vivre. Mais vivez donc ! Laissez vos armes de côté et séchez les larmes de vos mères, qui gémissent et tremblent à l’idée de vous perdre à jamais, pour une route coupée ou un pneu brûlé. Ou pire, pour une bousculade entre étudiants et qui dégénère soudain en coups de feu et en drames irréparables… Votre vie vous appartient ; ne laissez personne la contrôler ou même la mettre en danger. Vous êtes jeunes, libres et beaux. À votre âge, la seule arme que vous devez porter est votre détermination à vous instruire. C’est ainsi que vous défendrez votre pays et que vous l’aiderez à devenir indépendant, libre et souverain. Muriel MATTA Limassol L’armée, la Finul et Israël La porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Michèle Montas, a seulement rapporté, lors de son point de presse quotidien au siège de l’ONU à New York, que « quelques engins explosifs artisanaux ont été retrouvés du côté libanais de la ligne bleue et détruits par des tirs de l’armée israélienne ». Sans toutefois prendre la peine de considérer si Israël était en flagrante violation de la résolution 1701 de l’ONU, puisqu’il avait pris la décision de détruire ces engins « du côté libanais », donc qui a attaqué le territoire libanais, sans tenir compte ni de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) qui a confirmé l’existence d’explosifs à la frontière israélienne, mais « du côté libanais », ni de l’armée libanaise déployée nouvellement au Liban-Sud (voir L’Orient-Le jour du jeudi 8 février 2007). Cette Finul, qui a pour mandat de contrôler la cessation des hostilités, a manqué à son engagement, cette armée libanaise, censée prendre la responsabilité de la souveraineté du territoire et de sécuriser la zone frontalière avec Israël, n’a été ni consultée ni avisée afin qu’elle prenne elle-même en charge cette mission. Je me demande quel est le vrai rôle des 12 000 soldats multinationaux de la Finul et des 15 000 soldats des forces armées libanaises comme le définit la 1701 ? 27 000 soldats postés à notre frontière pour faire respecter quoi et par qui ? Qui de la Finul ou de l’armée libanaise sera la première à faire cesser les violations de la résolution 1701 de l’ONU par Israël et ses attaques sur le pays du Cèdre ? Et enfin, et surtout, quelle est la position du gouvernement Siniora face à cette affaire nationale ? Suzanne C. SARGON Réponse à des réponses Si MM. Joseph Karam et Antoine Sfeir (voir L’Orient-Le Jour du vendredi 9 février 2007) se sont sentis visés par mon article (courrier des lecteurs du 6 février 2007), c’est que j’ai atteint mon but. J’ai même fait d’une pierre deux coups et je m’en félicite. Arrêtez messieurs de vous torturer inutilement et comprenez une fois pour toutes que nous nous situons à deux pôles totalement opposés. À force de médisance, vous avez fait que nos chemins sont devenus absolument parallèles sans possibilité aucune, hélas, de se croiser un jour. En vous acharnant à vouloir conseiller et éclairer « certaines personnes malheureusement aveuglées par je ne sais quoi qu’elles trouvent en lui » (vous voulez dire le général), vous ne faites que jeter de l’huile sur le feu et attiser la haine. J’imagine combien ce sentiment d’impuissance à convaincre doit vous faire souffrir et je compatis souverainement avec votre désarroi. Sans rancune. Hala MAROUN

Cri du cœur

Ma pensée va chaque jour aux jeunes, en cette période plus que cruciale. Et si quelqu’un aujourd’hui peut les éclairer, les conseiller, c’est bien nous qui avions leur âge et qui avons vécu avant eux les mêmes événements.
Aux jeunes Libanais, je dis : Ne succombez pas au suivisme qui contrôle notre société et manipule nos sentiments. Vous avez un avenir à...